Le comité d'épidémiologie du ministère de la Santé a annoncé que « la tendance à la hausse ou le début du pic est observé dans huit provinces, dont Lorestan, Mazandaran, Khouzistan, Kerman, Markazi, Kohgilouyeh-Boyer-Ahmad, Ilam, et Hamedan », a rapporté aujourd'hui l'agence de presse officielle ISNA.
L'agence Mehr, citant le vice-président de la faculté des sciences médicales de Kerman, a rapporté aujourd'hui une « ugmentation significative du nombre de cas positifs dans la province ces derniers jours ».
« La diminution quotidienne du nombre de décès annoncés donne l'impression que la situation est normale », a écrit aujourd'hui le journal Jahan-e- Sanat. « Dans les villes, les personnes atteintes de COVID-19 ne sont plus amenées à l'hôpital et sont laissées sans soins adéquats (pour mourir) et les envoyer directement au cimetière. »
Concernant la situation dans le Khorassan du nord, le député du parlement du régime, Hadi Ghavami, a déclaré ce 12 mai à radio Farhang : « le nombre de cas positifs dans le Khorassan du nord a augmenté ces derniers jours et le nombre de morts est plus élevé que la moyenne nationale. »
De plus, l'agence IRNA, qui couvre le Khorassan du nord, a écrit : « depuis la première semaine de mai, le nombre de malades a progressivement augmenté dans la ville de Farouj. La ville est dans le rouge. »
L’Iran est confronté à deux types de virus
Selon Radio Farhang du 12 mai, Amir Khojasteh, député du Majlis, a déclaré : « aujourd'hui, notre pays est confronté à deux types de virus, le coronavirus et une mauvaise gestion dans les domaines de l'économie et du niveau de vie (qui) combinés à une inflation débridée ont rendu la vie si difficile que les conséquences du Covid-19 sont comparativement insignifiantes. Le président dit avoir limogé le ministre de l'Industrie, des Mines et du Commerce pour ne pas avoir contrôlé le marché automobile. Qui limoger pour une augmentation de 100 % du prix des logements et des appareils ménagers et une hausse de 30 à 100 % du prix de la nourriture et des vêtements alors que les salaires des ouvriers, des employés et des retraités n'ont pas été augmentés ? »
Un autre député du Majlis, Hosseini-Kia, a déclaré aujourd'hui à Radio Farhang : « l'incompétence du gouvernement vieillissant est devenue évidente pour tout le monde pendant la pandémie de coronavirus. Le gouvernement a rejeté la responsabilité de tous les problèmes sur la population et n'a pas sérieusement mis en œuvre l'aide qu'il avait promis de fournir. »
1 800 chiffoniers à Ahwaz
Ce 12 mai, Mehrdad Sharifi, secrétaire du conseil sanitaire d’Ahwaz (sud-ouest), a déclaré au quotidien Etemad : « nous avons plus de 1 800 chiffonniers à Ahwaz qui font les poubelles sans gants ni autres équipements de protection. Ces gens courent un grand risque de contracter le coronavirus et de le transmettre à d'autres. Le Siège pour l'exécution de l'ordre de l'imam Khomeiny et la Fondation des déshérités ne pourraient-ils pas aider à les organiser et à les prendre en charge au moins pour une courte période afin de freiner la maladie ? » a-t-il demandé.
En évoquant le nombre croissant de victimes du coronavirus, Mme Maryam Radjavi, la dirigeante de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « toutes les promesses des mollahs au peuple iranien démuni et sinistré sont creuses et sans valeur.. » en ajoutant : Le limogeage soudain par Rohani de son ministre de l'Industrie, des Mines et du Commerce montre une recrudescence des luttes intestines du régime sur le pillage et le vol des richesses du peuple iranien, et témoigne de la crise profonde que traverse le régime en pleine pandémie de coronavirus ». « La seule façon de mettre fin à la pauvreté et au chômage est de mettre fin à la dictature néfaste des mollahs et d'établir la liberté et la souveraineté populaire » a-t-elle ajouté.