Au cours des dernières décennies, l'attitude de la communauté internationale à l'égard du régime iranien s’est limité à imposer des sanctions. Le récent accord nucléaire dit Plan d'action global conjoint (JCPOA) n'a pas réussi parce qu'il n'a pas abordé les violations des droits humains en Iran, ni l'ingérence croissante de Téhéran dans toute la région. Or le soutien de l’Iran aux activités terroristes a augmenté lorsque les sanctions ont été levées.
Avec l'élection du président américain Donald Trump, un changement s'est opéré dans l'attitude vis-à-vis de l'Iran. L'administration Trump a retiré les États-Unis du JCPOA en mai 2018, mais plus encore, elle a aussi commencé à demander des comptes à l'Iran pour sa manière de traiter le peuple iranien.
En réponse, les activités terroristes du régime, en particulier contre son opposition démocratique l'OMPI/MEK et la coalition connue sous le nom de Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), se sont multipliées. Au cours des 18 derniers mois, plusieurs agents du ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK) ont fait l'objet d’arrestations, principalement en Europe.
La résistance iranienne continue d'exiger que les diplomates iraniens appartenant au Vevak soient expulsés des pays d'Europe en raison de leurs activités terroristes. "L'accès aux armes de destruction massive, les violations des droits humains, l'exportation du fondamentalisme et du terrorisme sont les quatre piliers du régime théocratique au pouvoir en Iran", a déclaré Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI.
Le département d'État américain a annoncé la tenue d'un sommet international à Varsovie en Pologne les 13 et 14 février prochain.
"Nous avons un intérêt fort et commun de créer un Moyen-Orient plus pacifique et plus stable. Cette réunion ministérielle sera un forum où les pays préoccupés par l'instabilité dans la région pourront partager leurs analyses et proposer des idées sur une meilleure façon d'aller de l'avant ", a déclaré le département d'État américain dans le communiqué annonçant la conférence.
Des questions cruciales seront abordées à Varsovie, mais on peut déjà noter que le terrorisme et l'extrémisme figurent en bonne place sur l’ordre du jour. On peut espérer que la communauté internationale sera ouverte aux huit étapes que propose Maryam Radjavi à propos du régime de Téhéran, notamment l'inscription du Corps des gardiens de la révolution (pasdaran) et du ministère du Renseignement (Vevak) sur la liste du terrorisme, et pas uniquement une partie de ces organes comme cela a été fait.
Un autre espion iranien a été arrêté le 15 janvier en Allemagne, ce qui est un nouvel exemple de la manière dont le régime iranien étend sa portée dans toute l'Europe.
Il est nécessaire que la conférence aille au-delà de la tentative de changer le comportement de ce régime et comprenne qu'il est temps de reconnaître l'opposition iranienne et la volonté du peuple iranien de se débarrasser de cette théocratie. Il est également essentiel que la communauté internationale reconnaisse que le régime utilise le terrorisme pour se maintenir au pouvoir. Au lieu de lui permettre de poursuivre ses violations des droits humains et la répression interne, la communauté internationale doit soutenir les Iraniens et demander des comptes à la théocratie en place.