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Billet de blog 10 octobre 2015

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L’opposition iranienne : « un Iran sans exécutions »

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Selon Amnesty international il y des états qui exécutent même des personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés et condamne à mort. Avant leur exécution, les détenus passent souvent des années dans le quartier des condamnés à mort, ignorant quand leur heure viendra ou s'ils pourront voir leur famille une dernière fois.

Le régime iranien est un très bon exemple de ces genres d’exécutions qui  Utilise la peine de mort comme un outil politique  pour en fait éliminer ses opposants politiques.

À l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort,  Lors d’une conférence à Paris, Des représentants de l'opposition iranienne en exil, réunis samedi à Paris, ont accusé la communauté internationale, et les pays occidentaux en particulier, de "complaisance" à l'égard de l'Iran sur la peine de mort, dénonçant une aggravation du nombre d'exécutions dans ce pays.

Il y avait une Forte hausse des exécutions en Iran et les autorités iraniennes auraient exécuté 694 personnes entre le 1er janvier et le 15 juillet 2015, dans le cadre d'une hausse sans précédent du nombre d'exécutions dans le pays, a déclaré Amnesty International jeudi 23 juillet. Cela revient à exécuter plus de trois personnes par jour. S'il maintient cette cadence, l'Iran va dépasser le nombre total d'exécutions recensé par Amnesty International sur l'ensemble de l'année 2014.

Mme Maryam Radjavi, le dirigeant de  la résistance iranienne base à paris, a notamment déclaré à cette conférence: notre programme pour l’avenir, c’est un Iran sans la peine capitale et l’abolition de la charia des mollahs.

Elle a affirmé que les exécutions et la torture en Iran devaient prendre fin. C’est ce que tout le peuple iranien réclame. Nous appelons les gouvernements occidentaux à briser le silence et sortir de  leur inaction face aux exécutions et autres crimes du fascisme religieux en Iran, et respecter la résistance du peuple iranien pour la liberté. Si les gouvernements occidentaux s’étaient opposés fermement à la violation des droits de l’homme en Iran, les mollahs ne seraient jamais capables d’étendre leur barbarie à la Syrie et à l’Irak.

Affirmant que le monde entier doit s’opposer au massacre impitoyable du peuple syrien, Mme. Radjavi a souligné : certains disent avec démagogie que la chute du régime syrien pourrait ouvrir les portes de Damas à Daech.

Dans son rapport annuelle, Le Secrétaire général de LONU a exprimé « préoccupé par la fréquence des exécutions qui ont eu lieu durant la période sur laquelle porte le rapport … Les exécutions ont marqué une tendance continuelle à augmenter en nombre de 2008 à 2015, plafonnant à 750 au moins en 2014 »

"Je ne comprends pas pourquoi dans les négociations que le monde entier a eu avec ce régime, jamais on n'a parlé des exécutions qui ont lieu alors que toutes les sept heures, il y a une personne qui est exécutée", a déclaré à l'AFP Parisa Kohandel, fille d'un opposant condamné à 10 ans de prison en 2006 et "menacé à plusieurs reprises d'être exécuté" par ses geôliers.

"Jusqu'où va-t-on continuer à être complaisant avec ce régime?” a interrogé la jeune fille âgée de 18 ans, qui a fui clandestinement son pays au cours de l'été, en marge d'une conférence organisée dans la capitale à l'occasion de la Journée internationale contre la peine de mort.

La peine de mort est cruelle, inhumaine et dégradante. La résistance iranienne  y est opposée en toutes circonstances, a insisté un participant à ce rassemblement. 

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