Une enquête du Reuters datée du 11 Novembre 2013, propose des renseignements détaillés d’une organisation peu connue, appelée Setad, crée pour aider les pauvres, et qui a été transformée en un géant d'affaires de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Selon cette enquête, le guide suprême iranien, l'Ayatollah Ali Khamenei supervise cette organisation dont ses actifs sont estimés à environ 95 milliards de dollars.
Setad est devenue l'une des organisations les plus puissantes en Iran, selon Reuters, qui, dans les six dernières années, a été transformée en un géant d'affaires qui détient désormais des parts dans presque tous les secteurs de l'industrie iranienne, y compris les finances, le pétrole, les télécommunications, etc. Juste une personne contrôle cet empire économique : c’est Khamenei.
L’enquête de six mois de Reuters a bien montré que Khamenei a construit son empire sur la saisie systématique des biens de milliers des Iraniens ordinaires: membres des minorités religieuses comme des bahaïes, ainsi que Shiites musulmans, hommes d'affaires et les Iraniens vivant à l'étranger.
Une grande partie de la richesse personnelle de Khamenei se trouve dans les mains de ses fils et filles ; de grandes quantités de leur richesse sont mis dans des banques au Royaume-Uni, la Syrie et le Venezuela et plusieurs pays africains, écrit le journal Alquds-Alarabi en langue arabe datant du 7 Juillet.
Selon le même rapport, Mojtaba Khamenei, deuxième fils du chef suprême, dispose plus de 3 milliards de dollars. La fortune de Mojtaba est estimée à 300 milliards de dollars en or et diamants. Environ 1 milliard de dollar de cette richesse a été obtenu à partir des taxes spéciales à la vente de pétrole.
Selon le rapport, le troisième fils du guide suprême Masoud, est en charge de la plupart des institutions de son père. Masoud détient plus de 400 millions de dollars dans les banques en France et au Royaume-Uni et un autre 100 millions de dollars en banque à Téhéran. Masoud a aussi le contrôle sur les ventes de l'entreprise automobile française Renault en Iran.
Le pauvre vend son œil pour $2000
L'autre côté de cette pièce, d'usurpation et de saisie des biens des peuples, est la pauvreté insupportable qui a conduit un homme dans la trentaine dans le nord-est de l'Iran de décider à vendre un de ses yeux afin de gagner assez pour être en mesure de nourrir ses enfants.
Alors que de nombreux Iraniens se battent chaque jour pour survivre et offrent un de leurs reins à vendre comme une source de revenus, ce qui est devenu une pratique habituelle sombre, cette affaire choquante implique un homme de 34 ans, père de trois enfants qui avait déjà vendu un rein il y a six mois pour l'équivalent de $2000 à Téhéran.
Dans un aveu rare du niveau de la pauvreté et de la misère de la population iranienne, le quotidien sous contrôle du Shahrara a publié le samedi (8 Août) un rapport sur cette affaire, et le journal qui ne l’a identifié que par M. A écrit « il tentait de vendre son œil dans la ville de Mashhad » en ajoutant « le pauvre homme a déclaré: "il y a six mois, je l'ai vendu mon rein à Téhéran pour 2000 $. Je suis maintenant sous un lourd fardeau financier et je suis prêt à vendre mon œil pour ce montant ainsi ", a-t-Il dit.
Expliquant pourquoi il était prêt à vendre son œil, M. a déclaré: "J’ai trois enfants, et notre bailleur nous a donné un avis pour quitter notre logement. Je suis analphabète et sans travail et je dois payer les taxes de ma femme et les enfants. Mon œil est le vôtre. Vous pouvez faire ce que vous voudrez ".
M. avait griffonné sur un mur du quartier: "Œil à vendre," sur lequel il avait écrit son numéro de contact selon le même rapport.
Lorsqu’on l’a contacté plusieurs jours plus tard, M. avait accepté de rencontrer une personne qu'il avait pensé être un acheteur potentiel à un arrêt de bus dans la ville.
Lors de la réunion, M. a immédiatement dit: «Madame, soyez franche ! En fin de compte combien allez-vous payer? "