Deux policiers Bahreïnis ont été tués et six blessés dans un attentat à la bombe qui a visé un autocar transportant des policiers, au sud de la capitale de Bahreïn, Manama, à l'extérieur d'une école de filles dans le village de Sitra, le mardi 28 juillet, selon les autorités, qui ont signalé que les explosifs utilisés pour mener l'attaque étaient du même type que ceux qui ont été récemment interceptés en provenance d'Iran.
Selon Al-Arabiya du 13 août le Ministère bahreïni de l'intérieur a confirmé jeudi avoir arrêté cinq personnes soupçonnées de mener une attaque à la bombe à Bahreïn, selon l'Agence de presse officielle du pays.
Le Maj. Gén Tariq Al Hassan Chef de la police bahreïnie dit que les enquêteurs ont établis des connexions entre les suspects et la Gardes Corps de la révolution (IRGC) de l'Iran, ainsi que le Hezbollah, le groupe armé et financé au Liban par l'Iran.
Selon le Gulf News, dans des aveux diffusés par la télévision de Bahrein jeudi après-midi, le suspect a déclaré qu'il avait effectué plusieurs attaques contre la sécurité de la police à Sitra et qu'il a décidé de quitter Bahreïn.
Il a ajouté qu'il a été pris avec d'autres personnes de Bahreïn en Iran où il a été accueilli par trois personnes qui auraient été membres de la Garde révolutionnaire iranienne.
Le groupe bahreïni a été déplacé vers la ville iranienne de Qum avant ils ont été transférés vers l'Irak où ils ont été emmenés dans un camp de formation à environ deux heures de route de Bagdad.
Le Ministre des affaires étrangères de Bahreïn Cheikh Khalid Bin Ahmad Al Khalifa a appelé le régime iranien aggravant la situation dans les zones de conflit sous le prétexte d'aider dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh (ISIS).
Shaikh Khalid a déclaré dimanche dans un message Twitter au ministre des affaires étrangères par le régime iranien Javad Zarif, « Arrêtez » d'exporter les armes qui ont causé des guerres et sédition et n'utilisez pas l'argument de Daesh. Nous sommes capables de les vaincre. »
Déterminé à parvenir à un accord légal avec l'Iran pour mettre un éclat sur sa présidence terne, Barack Obama a signé à un accord qui, loin de faire du monde un endroit plus sûr, s'allumera potentiellement le fusible de la poudrière du Moyen-Orient, Struan Stevenson, un ancien membre écossais du Parlement européen, a écrit mercredi.
"L'accord va produire plus de 150 milliards d'actifs qui ont été gelés en vertu des sanctions, revitaliser l'économie iranienne brisée et en activant le régime théocratique de re-doubler son financement du Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza, les rebelles Houthi au Yémen, Bachar al-Assad en Syrie et les milices Shi'ia brutales en Irak.
Certains autres analystes ont déclaré que le régime iranien cherche à compenser les pertes de l'accord nucléaire par la montée en puissance de ses interventions régionales.
Le Secrétaire d'État américain John Kerry a entamé des pourparlers avec les pays du Golfe au Qatar lundi, cherchant à les convaincre du bien-fondé de l'accord du mois dernier sur le nucléaire avec le régime iranien et pour discuter de la lutte contre les militants de l'État islamique et la guerre en Syrie.
La plupart des États arabes du Golfe craignent que l'accord de Téhéran du 14 juillet avec Washington et d'autres puissances accélèrent la détente entre les deux pays et enhardissent le régime iranien de soutenir les alliés paramilitaires dans la région.
Le Ministre des affaires étrangères Adel Al-Jubeir d'Arabie saoudite a dénoncé les « déclarations agressives » par le régime iranien, après que Téhéran a accusé Bahreïn d'attiser les tensions du Golfe en faisant des allégations non fondées contre lui.
« C'est inacceptable pour nous », le ministre a déclaré lors d'une conférence de presse lundi conjointe à la visite du chef de la politique étrangère de l'UE Federica Mogherini à Riyad.
Bahreïn a rappelé son ambassadeur à Téhéran pour consultations samedi après qu'il ait dit dans des déclarations hostiles répétées faites par les responsables du régime de Téhéran et déjoué une tentative de passer en contrebande des explosifs à haute teneur et d'armes dans la même journée, a rapporté kes medias.
Le Ministre bahreïni a ajouté que ceci malgré le fait que le Royaume a cherché à renforcer les liens avec l'Iran « et toutes nos actions ont un regard positif pour un bon voisinage permanent ».
Le porte-parole du Ministère des affaires étrangères Marzieh Afkham jeudi a rejeté comme « sans fondement » une revendication récente par Bahreïn, que la République islamique a été impliquée dans un attentat de juillet à l'île de Sitra à l'est du Royaume.