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Billet de blog 3 novembre 2024

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Étudiante iranienne brutalement arrêtée après un acte de protestation

À Téhéran, une étudiante de l’Université des Sciences et de la Recherche a été violemment attaquée et arrêtée par la milice Basij et la sécurité de l’université pour avoir protesté contre le voile obligatoire. Elle reste détenue depuis, sans nouvelles de sa situation.

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Ce qu’a accompli la jeune femme de l’Université des Sciences et de la Recherche (surnommée ainsi par les Iraniens) dans un élan de désobéissance civile et de quête de liberté constitue un acte libérateur. Planifié ou spontané, quel que soit le contexte, cet acte témoigne d’un courage exceptionnel qui défie les fondements mêmes de l’oppression, de la discrimination, de la répression et de la tyrannie.

Le geste de cette étudiante de l’Université des Sciences et de la Recherche représente une réaction radicale face à une oppression intense, une oppression qui laisse peu d’autres options que l’action radicale pour espérer s’en affranchir.

Parfois, une conscience éveillée, une protestation, une lutte et une résistance se condensent dans un acte radical, visant les racines mêmes de l’injustice et de la discrimination, propulsant ainsi le mouvement de libération vers un nouvel horizon.

Il suffit parfois d’un seul geste pour transmettre un message porteur d’espoir : la résistance et la lutte des femmes iraniennes perdurent, devenant plus profondes, plus larges, plus radicales, et constituent désormais une composante essentielle et visible de notre libération collective.

🛑

Complément d’information :

Une étudiante de l’Université des Sciences et de la Recherche de Téhéran a été violemment attaquée par les forces brutales de la milice Basij et du service de sécurité de l'université, qui ont déchiré ses vêtements en raison de son refus de porter le voile obligatoire. En signe de protestation, elle a alors retiré le reste de ses vêtements. Quelques instants après que cette scène ait été filmée, elle a été arrêtée avec brutalité, et depuis, aucune information n’a été donnée sur sa situation actuelle.
Pour l’instant, la newsletter de l’Université Amir Kabir de Téhéran annonce que cette jeune femme se nomme « Ahoo Daryaei », âgée de 30 ans et étudiante en langue et littérature françaises à l’Université Azad, campus des Sciences et de la Recherche. Les témoignages de ses camarades de classe confirment cette information.Son nom est aussi beau que poétique. « Ahoo Daryaei » signifie littéralement en persan « Gazelle de la Mer », un nom rare qui évoque à la fois grâce et liberté.

    - Hengameh Hoveyda

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