Il y a cinq ans disparaissait le vol Rio-Paris, AF 447....
En mars 2012, la chaîne FR3 présentait dans son émission " Pièces à conviction " une reconstitution des quatre dernières minutes fatales de ce vol d'Air France dont l'équipage envoya par le fond cet Airbus A330-200, provoquant ainsi la
première catastrophe commerciale au monde d'un Airbus A330
.
Quatre ans plus tôt, Air France avait déjà été rappelons-le,
la première compagnie aérienne au monde à détruire un Airbus A340
; à Toronto le 2 Août 2005.
L'extrait qui suit de cette émission est le débat organisé par Patricia Loison, Bernard Vaillot le producteur du film ( Galaxie Presse ), et Éric Schramm, qui était au moment du crash de l'AF 447, et ce depuis environ trois ans, LE responsable au plus haut niveau de la Cie Air France du niveau professionnel de ses pilotes.
Le moins que l'on puisse dire est que l'homme est embarrassé, enfermé dans une langue de bois stérile, dont la réflexion et le bon sens sont stérilisés par les " éléments " de langage qui lui sont imposés.
C'est ainsi qu'à la minute 14, il s'agace pour ne pas dire qu'il se met en colère à propos de mes déclarations dans cette émission.
Ses arguments dont l'arrogance n'est jamais absente frisent le ridicule et Bernard Vaillot et Patricia Loison le malmènent quelque peu...
Pour autant un nouveau rapport vient de tomber le 30 Avril dernier, un rapport Judiciaire de contre expertise demandé par la Juge Zimmermann.
Les experts qui rédigent ce rapport sont d'un niveau élevé, dont les CV rabaissent à leur juste place ceux des Marnet-Cornus, des Arnoux, des Le Carrour et autre sénile ex- ....
Collège qui comprend deux commandants de bord en exercice sur Airbus A330/A340, exerçant à 100% leur fonctions au sein de la Cie SWISS.
Ils confirment ce que je disais dans l'émission, à savoir que le CdB Marc Dubois n'était manifestement pas dans sa couchette, et que c'est la raison pour laquelle il n'a pu entendre l'appel. Ils ajoutent en outre qu'il ne pouvait émerger d'un profond sommeil, 10' seulement après avoir quitté le cockpit.
Le rapport enfonce le clou, sur la question du décrochage et répond à Schramm, que la procédure en vigueur au moment de l'accident était en tous points, adaptée et efficace, l'argument qui consiste à dire que les constructeurs ont modifié leur procédure en 2012,