Catastrophe du Rio-Paris : décryptages

Les dérives du Bureau Enquêtes & Analyses 

Il était bien inutile d'aboyer et de donner des coups de mentons publics comme l'a fait le syndicat national des pilotes de lignes lorsqu'il se 
retira de l'enquête conduite par le BEA.

Il suffisait d'attendre que les mensonges et imprécisions fussent établis, il suffisait d'attendre et d'analyser en profondeur l'évolution des rapports du BEA. Le rapport final a été publié, voila déjà quelques mois et s'il est une évidence, elle est  bien au fil des lignes de repérer les différences d'avec les autres rapports préliminaires et significativement s'agissant du rapport n°3.
J'ai toujours pensé qu'une des premières raisons majeures de l'incapacité de Bonin à piloter convenablement au delà même de sa supposée capacité à le faire, était qu'il en était physiquement incapable du fait de sa position physique au moment de la déconnexion du pilote automatique, position physique qui est bien sûr renseignée partiellement par l'état dans lequel a été retrouvé son siège. Ceintures détachées, dossier du siège incliné à fond, siège reculé etc ...
Dans l'hypothèse où il aurait été en position relax ( dossier du siège incliné à fond 37°), il se serait accroché au manche en se redressant et cela justifierait très largement l'orde initial à cabrer...
Quand on découvre en outre que le pilote assis à gauche avait son siège reculé à fond, et décalé sur le côté gauche c'est à dire en position de " rangement" stowed position in english, on commence à avoir une bonne idée du comportement des pilotes dans un cockpit d'Air France.
Aucun des deux pilotes n'était convenablement attaché, et en mesure physiquement de piloter l'avion en manuel avec précision et douceur. Voilà la vérité telle qu'elle va éclater !
Photos à l'appui les décryptages vont suivre...
À suivre donc !