Malaysia MH370 : After 500 days
La découverte d’un débris de Boeing 777, sur une grève de l’ile de la Réunion a déclenché une vive émotion partout dans le monde, et les médias français, en particulier les chaînes d’information continue sont allées avec indécence parfois jusqu’au bout de leur entreprise d’information orientée visant à enraciner dans l’opinion que le destin du MH370 a été stoppé au fin fond de l’océan Indien, quelques 2500 km à l’Ouest de l’Australie.
Alors que les familles de victimes attendent désespérément des preuves du crash, la découverte de ce débris, ce fameux flaperon de Boeing 777 a été traitée dans la folie du buzz médiatique avec une grande imprudence et une absence totale de rigueur et d’honnêteté intellectuelle.
Car enfin comment ne pas s’interroger sur l’aspect quasiment miraculeux de la découverte de ce débris, ce débris unique alors que l’on sait, et le crash de l’AF447 Rio-Paris l’a montré, qu’une catastrophe aérienne produit des centaines de débris, 300 dans le cas de l’avion d’Air France, comme le dit Ghyslain Wattrelos lui-même.
Alors que l’enquête judiciaire a élargi son objet au terrorisme, l'Instruction en cours étant celle du chef de détournement d'aéronef en lien avec une entreprise terroriste, il doit donc être tenu compte que des organisations puissent être derrière ce drame, qu’une opération de l’ombre ait pu aussi être montée, mais si une organisation ayant pour vocation le secret de ses opérations était ici impliquée, force est de considérer qu’elle ferait tout pour préserver le secret.
La découverte soudaine d’un débris, d’un flaperon de B777, pourrait ainsi s’analyser comme le premier signe d’une entreprise de désinformation visant à toutes forces à entériner la thèse du crash dans l’océan Indien.
Si le débris appartient bien au MH370, ce sera très loin de prouver un crash dans l’océan Indien en l’absence d’autres débris, et ce serait même alors un indice fort que ce flaperon a été déposé là où il fut découvert à La Réunion.
Et si d’aventure ce flaperon n’était pas celui du MH370, au delà du fait que la manipulation serait avérée, il faudrait à l’évidence en trouver la provenance et se poser des questions sur le destin final des épaves des quatre Boeing 777 suivants :
- British Airways : B777, G-YMMM, Londres Heathrow en Janvier 2008.
- Egyptair : B777 SU-GBP, Le Caire en juillet 2011.
- Asiana Airlines : B777 HL7742, San Francisco en Juillet 2013.
- Malaysia Arlines : B777 9M-MRD, Ukraine ( Avion abattu, Hrabove)
Les premières analyses effectuées à Toulouse ( Balma ) dans les laboratoires de la DGA n’ont pas permis d’identifier ce flaperon comme appartenant bien au MH370, contrairement aux fortes attentes générales.
Les présomptions fortes qu’indiquait le Procureur de la République adjoint de Paris M. Serge Mackowiack étaient fondées sur deux points dont le premier était la certitude qu’il s’agissait d’un flaperon de B777, et le deuxième que « des rapprochements avaient pu être faits grâce à la documentation fournie par Malaysia ».
Or les présomptions commencent à s’inverser … En effet les informations données par les experts Malais sur une réparation effectuée sur le flaperon du MH370 en Septembre 2013, ne correspondent pas à celle constatée dans les laboratoires de la DGA.
Coup de tonnerre et rétropédalage des médias TV
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qui, après s’être tant avancés, ont carrément tu cette information, dévoilée dans un article du journal Le Monde (cliquez), sous la plume de Florence de Changy.
La journaliste évoque ainsi la rencontre Jeudi dernier entre le Juge du Pôle antiterroriste , Antoine Gaudino, les proches des familles des victimes françaises, et un des experts judiciaires François Grangier, qui fait part aux familles de trois points fort troublants :
- Le flaperon ne porte aucune marque d’identification.
- La réparation effectuée sur le flaperon en septembre 2013, a bien été constatée par les experts français, mais elle ne correspond pas aux indications techniques fournies par Malaysia.
- Et enfin la peinture protégeant ce type de pièces avion n’est pas différenciée suivant les compagnies.
L’expert François Grangier, 55 ans, est inscrit sur les listes d’experts de la Cour d’Appel de Pau, en tant qu’expert « Aéronautique et Espace »
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Il est aussi commandant de bord chez Air France, peut-être même sur B777.
Gageons qu’il saura obtenir de la maintenance d’Air France des renseignements précis sur les marques d’identification du flaperon droit des B777, et l’endroit sur la pièce où ils sont placés.
Cela apportera des précisions importantes sur la possibilité qu’un choc les ait fait disparaître, ou bien toutes autres hypothèses.
Soulignons aussi que le flaperon, comme les volets est sorti en vol pour les manoeuvres de décollage et d’atterrissage seulement.
Dans l’hypothèse d’un crash en mer, ils étaient à priori rentrés….donc assez bien protégés…
Enfin et comme l’indique François Grangier, les caractéristiques de la réparation constatée sur la pièce ne correspondent pas à celles décrites par la documentations technique fournie par la Malaysia.
De quoi s’agit-il avec cette réparation ? S’agit-il de modifications demandées par Boeing et qui auraient été effectuées à l’automne 2013, sur tous les B777 ? Dans ce cas les gens de Boeing sont bien silencieux à ce que l’on en sait…
Mais pour autant et à cause de la date ne resterait plus comme flaperon suspect que celui du MH17 ?
Bizarre vous avez dit bizarre ?
Qui dit MH17, dit Ukraine, qui dit Ukraine dit Poutine et la Russie, qui dit Poutine et la Russie dit la calamiteuse histoire des vedettes françaises Mistral, dont la vente a été annulée par le Président Hollande.