AIR ASIA 8501 : Les enregistreurs de vol repêchés !
Fatalement on va savoir, c'est donc une formidable nouvelle, c'est nécessairement la fin des théories fumeuses, c'est aussi une bonne nouvelle, et je n'ai guère de doute que, ce que le bon sens pouvait anticiper sera conforté par les résultats de l'exploitation de ces enregistreurs.
Le premier point que le bon sens pouvait écarter, c'était un scénario identique à celui de l'AF 447, pour les simples raisons que les Cies Aériennes exploitant l'Airbus, étaient très bien informées par Airbus et sa documentation, et ce bien avant la catastrophe d'Air France sur les problèmes liés aux Unreliable Speed et les procédures associées. Sur une centaine de cas avérés, seule Air France n'a pas pu ... elle qui n'utilisait pas l'excellente documentation Airbus et particulièrement le FCTM (flight crew training manuel ) qui traite de façon très approfondie de ces problèmes.
Le retentissement de la tragédie du Rio-Paris, par ailleurs fut tel que les entraînements existants déjà, furent largement renforcés partout de même que ceux aux décrochages à haute altitude.
Et puis il nous fut rabâché à l'envi par Éric Schramm, qui fut jusqu'à l'accident le plus haut responsable du niveau professionnel des pilotes d'Air France, et forcément il savait de quoi il parlait, qu'il y avait dans le cockpit de l'AF 447 la compétence maximale, ce qui rend fort improbable que l'équipage du QZ8501 eût pu être plus compétent, voire aussi compétent que les " compétents max " de l'AF 447...
En second lieu s'agissant des conditions météorologiques, elles étaient monnaie courante dans la région, et demander des écarts de route " due to weather " était tout simplement de la routine pour tous ces équipages. Par ailleurs notons aussi que sur A320, le givrage des tubes de pitot en altitude n'est jamais arrivé.
Et puis soyons sérieux, le fait de demander un écart de route pour évitement, évitement aussitôt accordé, ne signifie en rien qu'il y eût précipitation, et ne peut être invoqué comme une quelconque cause génératrice, c'est tout simplement la meilleure preuve que l'équipage faisait parfaitement son travail.
L'événement est survenu 4 minutes après cette communication, et rien ne permet de le relier à la nature de la demande si ce ne sont les fantasmes des consultants bidons.
Enfin, et en troisième lieu les premières photos sous-marines, et celle de la remontée de la queue de l'avion posent clairement la question de l'éclatement de la partie arrière de l'avion ?
Ce que montrent ces photos, et le fait que les débris soient disséminés sur une très vaste zone, font sérieusement douter que l'avion pût être intact et entier avant le contact avec la mer.