Selon le Figaro, “malgré les vives protestations internationales”, la Chine ne rate pas l’occasion pour imposer “ses droits de souvainté” par rapport aux îles et petits ilôts disputés par plusieurs pays dont la Chine, le Vietnam, les Philippines, l’Indonésie, la Malaisie, etc.
Répondant à ces actes qualifiés “illégeaux” par le Vietnam, le porte-parole du gouvernement vietnamien a rejetté systèmatiquement toutes les activités unilatérales qui pourraient changer du statu quo et aggraver la tension dans la région, notamment empêcher la liberté de navigation maritime et aérienne.
Cependant, une réaction très modérée a été observée auprès des médias vietnamiens par rapport aux manifestations des nationalistes. Au fait, premierement le Vietnam n’a pas encore une loi pour les manifestations, deuxièmement les rassemblements de même motifs en 2014 ont été dégénérés par les débordements violents (entretien avec Dr. François Guillemot). Selon les sources indépendantes, la décision d’une des premières manifestations organisées par le Collectif Vietnam en France le 23 janvier devant le Mur pour la Paix (Paris 7e) n’était pas facile à cet effet, même si un appel à "une réaction énergique" de 27 associations vietnamiennes a été lancé quelques jours avant.
Manifestation du Collectif Vietnam le 23 janvier 2016 devant lu Mur de la Paix (Paris 7e) contre l’expansionnisme chinois et pour la liberté de navigation en mer de Chine méridionale. Photo © Duc Truong
Selon Prof. Carl Thayer (Académie militaire d'Australie), cité par RFI, la Chine n’a pas choisi le bon moment car la confiance des leaders du Vietnam pour la Chine décend et par conséquence ils cherchent à renforcer la relation avec d’autres grands puissants.
Par ailleurs, répondant à VOA, Dr. Le Hong Hiep (ISEAS Yusof Ishak Institute) pense que, dans le contexte des conflits térritoriaux entre deux pays, ce n’est pas favorable par rapport aux électeurs pour un candidat au Comité Central de rester “pro-China”.