L'Eurovision. Pour des visions, il y en eut peu. Certes je n’ai pas tout regardé: occupé en partie à autre chose et pas très motivé par les prestations, cette Eurovision 2010 ne m’a pas marqué.

Oh, j’ai vu les russes et leur chanson faite pour achever les dépressifs. J’ai vu la catwoman roumaine, les grecs qui auraient mieux fait d’économiser leur argent plutôt que d’envoyer cette galette trois fois écrasée sous les rouleaux compresseurs du FMI, la blonde aux yeux fardés de bleu qui chantait aussi mal qu’elle se la pétait.
J’ai entendu des formatages inintéressants, des fabriques de chansons ineptes, sans intérêt, même pas à danser. Le français avec son «Bouge ton cul ça me fait bander» (en résumé…), l’Irlande et son standard raté. L’Espagne avait des personnages et une mise en scène marrante. A part cela, on voit que c’est aussi la crise, sérieuse, dans les neurones des «créatifs». Ils semblent même proche de l’Alzheimer. La chanson mérite quand-même mieux que tout ça.
Alors le choix de l’Allemagne est de loin un moindre mal à mes yeux.
La voici donc, la petite Lena, qui si elle ne suggère pas de vision pharaonique ou wagnérienne, a le mérite d’un peu de fraîcheur et de spontanéité.