Honneurs aux six députés qui ont votés contre l’état d’urgence. Avec courage et dignité, elles et ils ont su résister à la panique ainsi qu’aux pressions calomnieuses. Ils et elles ont gardé leurs repères républicains, refusant les dérives guerrières et sécuritaires des droites réunies.
Bravo et merci aux six députés qui nous restent. Seuls ils et elles ont combattus pour nos droits et nos libertés. Non à la peur, à la xénophobie, au racisme, aux discriminations. Oui à une France solidaire, ouverte, accueillante, libre et fraternelle. Honorons nos six résistants, ici présentés par ordre alphabétiques.
Pouria AMIRSHAHI
Elu député en 2012 au titre des français de l’étranger, section de l’Afrique du Nord et de l’Ouest (9°). Il tient un blog sur Médiapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pouria-amirshahi
Isabelle ATTARD
Elue député du Calvados en 2012. Elle tient un blog sur Médiapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/isabelle-attard
Sergio CORONADO
Elu député en 2012 au titre des français de l’étranger, section Amérique Latine et Caraïbes (2°). Ne semble pas avoir de blog sur Médiapart .
Noël MAMERE
Elu et réélu député de la Gironde depuis 1997. Il tient un blog sur Médiapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/noel-mamere-0
Barbara ROMAGNAN
Elue du Doubs depuis 2012. Elle tient un blog sur Médiapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/barbara-romagnan
Gérard SABAOUN
Elu député du Val d’Oise en 2012. Ne semble pas avoir de blog sur Médiapart.
Honte, honte absolue, honte indélébile, aux 551 députés de la « chambre bleu marine » qui ont plébiscité dans la peur et le déshonneur le nouvel état d’urgence. Bien sur, il ne s’agit pas de les mettre tous dans le même sac. Les faucons « républicains » et « socialistes » volent après le FHaine, dans une compétition à qui sera le plus extrême dans les dispositions sécuritaires et liberticides, certains voulant même instaurer une censure de la presse. Les autres sont seulement des lâches et des opportunistes, soucieux d’aller dans le sens de la tempête et de ne pas compromettre leur petite carrière électorale.
Voir ici l’article de Mathieu Magnaudeix : « A l’Assemblée, le temps des faucons ».