L'ouverture des marchés, qui devrait permettre selon la logique de la loi MACRON de faire baisser le prix des services pour le consommateur, a généralement pour seul effet de permettre à l'Etat d'augmenter les taxes fiscales.
Ainsi, l'ouverture des marchés sur le marché de l'électricité n'a pas eu l'effet escompté puisque, partout en Europe, la facture d'électricité grimpe.
Entre 2005 et 2012, la hausse des prix de l'électricité a atteint 32% dans l'Union Européenne pour le seul coût de production, cette augmentation ayant été de 8,9% en France.
Lorsqu'on intègre les taxes intégrées à la facture des ménages, celle-ci a progressé de 12% entre 2009 et 2011 pour les ménages européens, et de 17% pour les ménages français.
La cause de l'échec sur les prix de cette ouverture des marchés ? Tout simplement l'augmentation exponentielle des taxes perçues par l'état.
Ainsi, la logique de la libéralisation à outrance préconisée par la loi MACRON est très simple :
L'objectif affiché est de redonner du pouvoir d'achat aux français, en baissant la rémunération des notaires. Or, lorsque l'on sait que les droits de mutation perçus par les collectivités locales ont été augmentées de 0,7% par le gouvernement en mars 2014,on comprend vite que notre Ministre de l'économie espère compenser cette perte de pouvoir d'achat des français due au gouvernement par une baisse de la rémunération des notaires (qui est actuellement de 0,825%).
Belle logique donc que celle qui consiste à compenser une augmentation des taxes par une baisse de rémunération d'une profession, sous couvert d'une nécessaire mise en concurrence des professionnels, qui aura pour seules conséquences de créer un désert juridique, de limiter l'accès au droit des plus démunis, et de permettre au groupes financiers de s'offrir le sceau de l'Etat.