Dans un précédent billet je décidais de commencer l'année place de la République pour ouvrir un espoir et défendre la fraternité comme le socle de la devise de notre république. Je souhaite ici revenir sur cette expérience.
Tout d'abord pourquoi ce "nous" comme titre de ce nouveau billet alors que le précédent était centré autour de "je". Écrire "je" aujourd'hui serait considérer cet échec comme une fin résignée. Cela nous ne pouvons l'accepter.
Ce premier pas est un double échec mais il me permet de mieux comprendre mes limitations et ainsi peut-être de mieux faire bientôt. Ce premier billet n'a, il faut le dire, pas rencontré la diffusion que j'avais espérée: 4 commentaires et 5 recommandés le 30 janvier après 9 jours ... J'ai alors renoncé à en suivre l'actualité ; j'ai baissé les bras, triste malgré les encouragement reçus ...
Nous étions donc place de la République ce 1er Janvier. J'étais à Paris, mais d'autres étaient peut-être aussi place de la République dans d'autres communes. À Paris, place de la République autour de 13h il y avait un petit regroupement autour de la statue, une centaine de personnes peut-être. Parmi cette petite foule nous ne nous sommes pas retrouvés. Il y avait là une majorité de curieux et de touristes mais pas uniquement.
J'étais venu avec des fleurs pour les offrir au gré des rencontres, pour en les offrant m'ouvrir à d'autres. J'aurais voulu en offrir à des pauvres, à des noirs et des arabes, à des femmes et à des enfants, aux croyants et aux non croyants, etc. ; j'aurais voulu en offrir aux forces de l'ordre mais les CRS n'étaient plus là (sont-ils revenus ?). Là encore j'ai échoué.
Ils n'étaient pas très nombreux ces autres au milieu (ou sur les bords) de cette petite foule "très parisienne" mais ils étaient là. Mes fleurs à la main je ne savais plus par où commencer parce qu'offrir une fleur et parler de ce qui nous tient à coeur est beaucoup plus dur que de demander l'heure.
J'ai eu peur : peur de déranger, peur d'être ridicule, peur d'être mal compris, peur d'être trop intrusif ...
Pour ne plus avoir peur, j'ai opté pour le pire : je n'ai rien fait, laissant mes fleurs au pied de la statue.
J'ai appris dans mon coeur la difficulté de faire le premier pas et d'aller vers l'autre. Je ne veux cependant pas me résigner et j'espère vous retrouver la prochaine fois.
N'hésitez pas à raconter votre ressenti dans les commentaires
Pour continuer, je poursuivrai la rédaction de ce blog. J'espère dans les prochaines semaines aborder des thèmatiques proches de celles déjà évoquée ici :
- L'impossibilité de mon roman national ou mon histoire de France
- l'infernale fuite en avant (dans le mur) des dirigeants : indignons-nous ?
- Reprendre l'action ? Faites part de vos propositions
Ismaël