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Des milliers de membres de l’OMPI (Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran) ont assisté à ce grand rassemblement. Les participants comprenaient de nombreuses personnalités dont les français Bruno Macé, maire de Villiers Adam, et Jean-Pierre Muller, maire de Magny en Vexin et membre du conseil provincial du Val d'Oise. Plusieurs personnalités politiques d’Albanie étaient également présentes, y compris Elona Gjebrea, ministre adjoint de l'Intérieur ; Pandeli Majko, ancien Premier ministre ; l’archevêque de Tirana, le révérend George Frendo ainsi que Fatmir Mediu, ancien ministre de la Défense et chef du Parti Républicain.
La symbolique de Norouz
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a souhaité que cette nouvelle année soit l’année de la rupture des chaînes du fascisme religieux en Iran et de l’émancipation du peuple syrien.
Elle a expliqué que le véritable « Norouz » (renouveau) du peuple iranien serait le jour où toutes les couches de la société iranienne pourraient vivre en paix dans une société fondée sur la séparation de l’État et de la religion. « Il s'agirait d'une société où tous pourront librement penser et exprimer leurs opinions, élire et promouvoir leurs traditions politiques, s'efforcer de changer tout gouvernement qu'ils jugent contraire aux intérêts du peuple, et une société où les gens peuvent choisir leurs vêtements, et où il n’y a aucune pression. », a-t-elle ajouté.
En outre, elle a expliqué que Norouz évoque la liberté et la démocratie dans la conscience collective iranienne, et que cette date incarne le reversement d’un tyran dans les anciennes légendes du pays. « Oui, la philosophie de Norouz, c’est le changement. Son essence est la liberté et la justice. » a-t-elle ajouté.
Mme Radjavi a évoqué les difficultés majeures de Khamenei : la crainte de la Résistance populaire iranienne et d’un soulèvement, la nouvelle politique américaine dans la région et le dilemme entourant la succession de Khamenei, qui a provoqué une crise profonde au sein du régime. Convaincue de la force de la population iranienne, elle a affirmé que cette dernière boycotterait les élections « truquées » du régime et poursuivrait les protestations. Elle a appelé les gouvernements Occidentaux à ne « pas se laisser avoir par les canulars du régime ainsi que ses élections farceuses ».
« Toutes les relations commerciales et diplomatiques doivent être subordonnées à la fin des exécutions et de la torture, les forces criminelles et envahissantes du régime doivent être expulsées de la région, les pasdaran doivent figurer sur la liste des organisations terroristes, et la lutte du peuple iranien pour la liberté doit être reconnue. », a-t-elle déclaré.
La dirigeante iranienne a déclaré qu’il s’agissait d’un temps de fête, de joie et de gloire. En effet, un rassemblement de l’OMPI pour promouvoir l’alternative démocratique afin de renverser la dictature religieuse marque le début de la marche de la victoire. Elle est également revenue sur les réussites de l’an dernier : les 14 années de persévérance des Moudjahidine, un transfert réussi des membres de l’OMPI en Albanie et l’appel à la justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran.
Elle a ajouté que la nation iranienne a conservé son espoir et qu’elle n’abandonnera pas son rêve jusqu’à ce que :
« Le rire du jardinier se transforme en printemps
Et l’arbre qu’il a planté se couvre de fleurs ».
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