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"Le droit humanitaire est violé". "Ces événements horribles montrent malheureusement que des crimes de guerre continuent (d'être commis) en Syrie et que le droit humanitaire international est violé fréquemment", a déclaré Antonio Guterres en arrivant à une conférence internationale sur la Syrie à Bruxelles où les chefs de la diplomatie français et britannique ont réitéré avec force leurs accusations contre le régime syrien, qu'ils tiennent pour responsable de l'attaque.
« L’utilisation d’armes chimiques constitue une violation inacceptable de la convention sur l’interdiction des armes chimiques et un nouveau témoignage de la barbarie dont le peuple syrien est victime depuis tant d’années », a déclaré le ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.
« Nous ne pouvons plus laisser cette souffrance se poursuivre », a déclaré la première ministre britannique, Theresa May, « horrifiée » par l’attaque. S’il est établi que ce bombardement a bien été perpétré par Damas, « ce sera une preuve supplémentaire de la barbarie du régime syrien », a-t-elle ajouté. « Il ne peut y avoir d’avenir pour Assad dans une Syrie stable et représentative de tous les Syriens », a-t-elle déclaré en plaidant pour une transition sans lui.
Le CNRI dénonce « un crime de guerre majeur »
Pour sa part, la Résistance iranienne a décrit l’attaque chimique sur Idlib et le carnage sans pitié de personnes sans défense, de « un crime de guerre majeur ». « Khamenei et Bachar el-Assad sont responsables de cette attaque chimique, comme c’était le cas en août 2013 lors de bombardements chimiques et ils devaient être traduits en justice, a déclaré Maryam Radjavi, la présidente élue du CNRI. La persistance des crimes de guerre en Syrie avec l’implication grandissante des gardiens de la révolution islamique et de ses milices montre clairement que tant que le régime iranien et les Pasdaran ne sont pas expulsés de Syrie, et tant que leur gouvernement marionnette est au pouvoir à Damas, la paix, la tranquillité et même un cessez-le-feu ne pourraient pas être atteints dans le pays et la région. »