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Billet de blog 8 septembre 2016

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La visite de Claude Bartolone en Iran et la position des parlementaires français

Dans un communiqué publié par l’Agence France Presse, le Comité parlementaire français pour un Iran démocratique (CPID) a mis en garde contre « une instrumentalisation politique indécente par le pouvoir en place en Iran et les médias officiels contre la résistance iranienne ». Il appelle Paris à la fermeté au sujet des Droits de l’Homme en Iran.

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iran, cpid,

AFP :  Un comité de députés français de gauche et de droite appelle les autorités gouvernementales et parlementaires françaises à « la plus extrême fermeté » envers l’Iran, notamment sur les droits de l’Homme, dans un communiqué mercredi, en pleine visite de Claude Bartolone à Téhéran.

« En aucune manière, la France ne doit répondre aux demandes, pressions et tentatives du régime iranien visant à une restriction des droits démocratiques de ses opposants ou tout marchandage visant leurs activités », estime le Comité parlementaire pour un Iran démocratique, via ce communiqué cosigné par son président Dominique Lefebvre (PS) et l’un de ses vice-présidents, Michel Terrot (LR). [André Chassaigne est l'autre vice-président de CPID ]

Ce comité exprime sa « vive préoccupation » après la convocation en juillet par le ministère des Affaires étrangères iranien de l’ambassadeur de France à Téhéran suite au rassemblement d’opposants en exil le 9 juillet au Bourget et après la visite de la ministre de l’Environnement et de l’Energie Ségolène Royal fin août, objet selon eux d’« une instrumentalisation politique indécente par le pouvoir en place et les médias officiels contre la résistance iranienne ».

Aux yeux des 26 députés membres du CPID, « l’Iran, dont il est acquis que ses dirigeants ne respectent pas les normes internationales, ne peut à ce jour en aucun cas constituer un partenaire fiable dans le combat pour éradiquer le phénomène néfaste de l’intégrisme islamiste au Proche et Moyen Orient ».

Ils considèrent que « l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme en Iran doit être une condition préalable de tout développement de relations diplomatiques et commerciales (…) et que celle-ci devra être mesurée à l’aune de l’arrêt des exécutions, la libération des prisonniers politiques et au respect de la liberté d’expression et d’association ».

Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), effectue un déplacement officiel en Iran du 5 au 9 septembre, visite initialement prévue mi-juillet mais reportée suite à l’attentat de Nice.

Depuis la conclusion d’un accord de l’Iran avec les grandes puissances sur une limitation de son programme nucléaire à un usage civil, en échange de la levée d’une partie des sanctions économiques internationales, les échanges entre la France et l’Iran, notamment politiques et économiques, se sont multipliés.

Sur le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 en Iran © helticheltic

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