
Autour de Maryam Rajavi, la dirigeante de la Résistance iranienne, d'importantes personnalités, tel que le prince saoudien Turki Al Faisal, John Baird, MAE canadien (2011-2015), José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, cinq ex-ministres américains, ainsi qu’une centaines d’autres anciens responsables européens et arabes étaient réuni au Bourget en guise de solidarité avec le peuple iranien.
Une foule immense et enthousiaste s'est rassemblée au Bourget pour appeler à un Iran libre et la fin de la dictature religieuse.
Une forte délégation de maires et d'élus français, conduite par le sénateur maire du Bourget Vincent Capo-Canellas, étaient au rendez-vous annuel du Conseil national de la Résistance iranienne. Le député du Val d'Oise Dominique Lefebvre, le député du Rhône Michel Terrot; la sénatrice Evelyne Yonnet ont pris la parole pour appeler à conditionner les relations avec le régime iranien à l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans ce pays.
L’Iran détient le sinistre record mondial du nombre d’exécutions par tête d’habitant et la situation s’est détérioré, selon Amnesty international et l’ONU, sous le mandat d’Hassan Rohani qu’on présente à tort comme un modéré en occident.
Rama Yade, Ingrid Betancourt et Gilbert Mitterrand (président de la Fondation Danielle Mitterrand France Libertés) ont pour leur part fait des interventions très remarqués, soulignant la nécessité d’un changement de politique vis-à-vis du régime islamiste qui exporte le terrorisme et l’extrémisme dans la région et participe au massacre du peuple syrien aux côté de Bachar El-Assad.
Dans une dépêche sur l’évènement de samedi, l’ AFP a écrit :
« C'est ce mouvement d'opposition qui avait révélé en 2002 l'existence d'un programme nucléaire iranien. Dans un accord signé le 14 juillet 2015, Téhéran a accepté de limiter ce programme en échange de la levée des sanctions économiques occidentales contre le pays.
Un an plus tard, "une grande partie des sanctions a été levée et les exportations de pétrole ont augmenté, mais l'argent a été englouti dans le brasier de la guerre en Syrie", a estimé Mme Radjavi, présidente du CNRI.
Avec cet accord, les dirigeants "disaient vouloir améliorer leurs relations avec le monde, mais à la place ils ont intensifié leurs ingérences dans les autres pays et finalement au moins six pays voisins et de la région ont rompu leurs relations avec le régime", a-t-elle ajouté.
Enfin, en interne, Mme Radjavi a dénoncé une "farce électorale". Malgré la progression des réformateurs aux législatives en début d'année, l'ayatollah Ali Khamenei, 76 ans, a maintenu sa "mainmise sur les deux chambres", a-t-elle estimé, en évoquant une augmentation des "exécutions" dans le pays.
"Ni la fable de la modération ni le tapage sur l'accord nucléaire n'ont pu ouvrir une voie au régime", a-t-elle conclu. »