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Billet de blog 11 février 2016

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Iran /législatives: les jeunes et les femmes déçus par Rohani

En Iran la population ne se fait pas d’illusion au sujet des législatives du 26 février. Toujours en attente des réformes promises par Rohani, le président des mollahs, les femmes et les jeunes ont perdu l'espoir dans l'improbable ouverture pour une société plus juste et libre. Le changement de régime reste la seule option face à la dictature religieuse.

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« Je ne vais pas faire la même erreur deux fois. J'ai décidé de ne pas voter », a déclaré Setareh, un diplômé de l'université dans la ville septentrionale de Rasht, à Reuters. J'ai voté pour Rohani — a-t-il été en mesure d'améliorer ma situation ? Non. »

Les partisans de Rohani espéraient que sa victoire électorale conduirait à un changement social dans le pays où les femmes ont moins de droits que les hommes dans des domaines tels que l'héritage, le divorce et la garde des enfants et sont soumis à des restrictions vestimentaires et de voyage. Et la loi islamique stricte est appliquée par une « police morale ».

Mais les militants de ces droits affirment qu'il y a eu peu, voire aucune, avancée pour plus de libertés politiques et culturelles étant donné que le président s'est concentré sur l'accord du nucléaire avec les puissances mondiales.

Le rapport ajoute que « les promesses d'assouplir les restrictions d'Internet ne sont pas tenues. L'accès aux médias sociaux reste officiellement bloqué, bien que Rohani et Khamenei aient leurs propres comptes Twitter .

Cela a été un sujet de plaintes particulier chez les moins de 30 ans, qui représentent plus de deux tiers d'une population de 78 millions d'habitants et qui sont nés après la révolution islamique de 1979 qui a renversé le Shah soutenu par les États-Unis.

« Je ne vais pas voter. Quelle importance de voter ? Mes espoirs sont brisés », a déclaré un ingénieur de 27 ans à Téhéran, qui a refusé de donner son nom.

Un rapport du rapporteur spécial de l'ONU sur l'Iran l'année dernière a déclaré que la situation des droits de l'Homme dans le pays « est toujours terrible » sous Rohani, tandis que séparément une organisation de défense des droits de l'enfant des Nations Unies a déclaré ce mois-ci que les filles faisaient face à un traitement discriminatoire « dans les relations familiales, le système de justice pénale, et les droits de propriété. »

Un diplomate occidental à Téhéran a déclaré: « Rohani est nullement une figure d'opposition politique face à l'ordre clérical. Peu importe la faction politique qui remporte la majorité au parlement. Le pouvoir ultime restera entre les mains de M. Khamenei. » 

En Iran la plupart la population ne se fait pas beaucoup d’illusion au sujet des élections législatives du 26 février prochain. Toujours en attente des réformes promises par Rohani, le président des mollahs, les femmes et les jeunes  ont perdu espoir en ce dernier et savent désormais que l’ouverture pour une société plus libre ne se réalisera avec les mollahs. Le changement de régime reste la seule option face à la dictature religieuse.

 « Je ne vais pas faire la même erreur deux fois. J'ai décidé de ne pas voter », a déclaré Setareh, un diplômé de l'université dans la ville septentrionale de Rasht, à Reuters. J'ai voté pour Rohani — a-t-il été en mesure d'améliorer ma situation ? Non. »

Les partisans de Rohani espéraient que sa victoire électorale conduirait à un changement social dans le pays où les femmes ont moins de droits que les hommes dans des domaines tels que l'héritage, le divorce et la garde des enfants et sont soumis à des restrictions vestimentaires et de voyage. Et la loi islamique stricte est appliquée par une « police morale ».

Mais les militants de ces droits affirment qu'il y a eu peu, voire aucune, avancée pour plus de libertés politiques et culturelles étant donné que le président s'est concentré sur l'accord du nucléaire avec les puissances mondiales.

Le rapport ajoute que « les promesses d'assouplir les restrictions d'Internet ne sont pas tenues. L'accès aux médias sociaux reste officiellement bloqué, bien que Rohani et Khamenei aient leurs propres comptes Twitter .

Cela a été un sujet de plaintes particulier chez les moins de 30 ans, qui représentent plus de deux tiers d'une population de 78 millions d'habitants et qui sont nés après la révolution islamique de 1979 qui a renversé le Shah soutenu par les États-Unis.

« Je ne vais pas voter. Quelle importance de voter ? Mes espoirs sont brisés », a déclaré un ingénieur de 27 ans à Téhéran, qui a refusé de donner son nom.

Le rapporteur spécial de l'ONU sur l'Iran l'année dernière a déclaré que la situation des droits de l'Homme dans le pays « est toujours terrible » sous Rohani, tandis que séparément une organisation de défense des droits de l'enfant des Nations Unies a déclaré ce mois-ci que les filles faisaient face à un traitement discriminatoire « dans les relations familiales, le système de justice pénale, et les droits de propriété. »

Un diplomate occidental à Téhéran a déclaré: « Rohani est nullement une figure d'opposition politique face à l'ordre clérical. Peu importe la faction politique qui remporte la majorité au parlement. Le pouvoir ultime restera entre les mains de M. Khamenei. »

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.