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La nouvelle stratégie américaine envers la République islamique a fait l’objet d’intenses discussions depuis des mois à la Maison-Blanche et vise à faire obstacle à la politique d'expansion des gardiens de la révolution dans la région du Moyen-Orient.
Les gardiens de la révolution sont directement impliqués dans l'occupation de quatre pays en particulier : l'Irak, la Syrie, le Yémen et le Liban. De toute évidence, cette occupation n'a plus d’aspect caché en Syrie. En été 2016, il y avait près de 70 000 troupes liées directement au régime iranien, présentes dans ce pays.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI, coalition de l’opposition) s’est félicité de la désignation comme entité terroriste des Pasdaran, « principal instrument de la répression, de l'exportation du terrorisme et de la prolifération d’armes de destruction massive ». Selon, la fin de la politique de complaisance à l’égard des mollahs « est un pas essentiel, qui n’a que trop tardé, vers l'instauration de la paix. »
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a pour sa part salué la nouvelle politique des Etats-Unis visant à « condamner les violations flagrantes des droits humains en Iran et à priver le régime iranien et notamment le Corps des gardiens de la révolution (pasdaran) de financement pour leurs activités néfastes et à s'opposer aux activités des pasdaran qui pillent la richesse du peuple iranien.»
Pour la dirigeante iranienne, la politique américaine qui a consisté jusque-là à « ignorer les violations des droits de l’homme en Iran et à fermer ses yeux sur l'ingérence meurtrière du régime dans la région » a été désastreux pour le peuple iranien. « La partie la plus destructrice de cette politique a été d’inscrire sur la liste terroriste l'opposition légitime au régime, les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), pendant quinze ans à la demande de cette dictature religieuse. »
Les opposants ont estimé que les pasdaran sont « Le principal instrument de la répression, des exécutions et de la torture en Iran, ainsi que de la propagation du terrorisme dans le monde, de la guerre et des massacres dans la région, de l'acquisition d'armes nucléaires et de la prolifération des missiles balistiques. Si les pasdaran avaient été reconnus plus tôt comme entité terroriste et traités en conséquence, la situation dans la région en général et en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen et en Afghanistan aurait été totalement différente. Il est temps de sanctionner immédiatement tous les individus, entités, institutions et sociétés affiliées aux pasdaran et leurs contreparties commerciales.

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Les pasdaran sont exécrés par le peuple iranien qui en est dégouté et qui a manifesté à plusieurs reprises son opposition à leur encontre, y compris pour leur belligérance dans d'autres pays, en se révoltant contre le Guide suprême et en scandant « oubliez la Syrie, pensez à nous ».
Les pasdaran et leurs institutions contrôlent la majeure partie de l'économie iranienne et profitent directement des relations économiques avec ce régime. Ils sont utilisés pour la répression interne, l'exportation du terrorisme et de l’intégrisme et pour la belligérance dans la région et dans le monde.
« Une politique de fermeté était attendue depuis longtemps. Cependant, la solution ultime reste le renversement de ce régime et l'établissement de la liberté et de la démocratie en Iran par le peuple iranien et sa résistance. Des années de politique de complaisance ont été le principal obstacle au changement en Iran. Il est temps que la communauté internationale reconnaisse le désir du peuple iranien et se mette à ses côtés en faveur de son droit légitime au changement de régime. »
Pour les résistants iraniens, « il est impératif que le Conseil national de la Résistance iranienne soit reconnu comme la seule alternative démocratique à la dictature terroriste et religieuse en Iran pour rectifier la politique désastreuse passée. »