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Billet de blog 20 décembre 2018

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Iran : Le terrorisme des mollahs fait craindre le pire

L’Albanie vient d’annoncer l’expulsion de l’ambassadeur et un diplomate iranien en poste à Tirana pour leur rôle dans la préparation d’attentats terroristes sur son territoire. La cible visée : l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’ Iran, la principale force de l’opposition en Iran, dont les réseaux de résistance à l’intérieur du pays sont la bête noire du régime.

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Illustration 1
Reuters - L'Albanie a expulsé l'ambassadeur d'Iran et un autre diplomate iranien qu'elle accuse d'avoir "porté préjudice à la sécurité nationale", a déclaré mercredi le ministère des Affaires étrangères.

L’agence Reuters qui a rapporté l’information a précisé que « L'Albanie a accueilli environ 3000 membres des Moudjahidines du peuple iranien, parti d'opposition interdit en Iran, donnant lieu à des campagnes de propagande de Téhéran pour les discréditer. »

Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), s'est félicitée de l'expulsion de l'ambassadeur du régime iranien et du chef de l’antenne du ministère des renseignements (Vevak) en Albanie. Elle a décrit cet acte audacieux comme un pas nécessaire dans la lutte contre le terrorisme et la dictature religieuse au pouvoir en Iran et un impératif pour la sécurité des pays européens.

Le Premier ministre Edi Rama avait annoncé qu’un complot terroriste mis au point par le régime des mollahs contre l’OMPI avait été déjoué. « Nous sommes du bon côté de l'histoire. Nous faisons partie des pays euro-atlantiques qui sont également menacés. Je crois que tous ces pays agiront contre les menaces terroristes », avait déclaré M. Rama, le 19 avril dernier.

Les résistants iraniens, dont le transfert d’Irak en Albanie s’est complété en 2016, jouissent à l’intérieur du pays d’une vaste assise populaire et ont pu réorganiser leurs réseaux qui participent à la mobilisation des manifestations et grèves contre le régime islamiste. Ils préparent avec courage et beaucoup de sacrifice le renversement prochain de la dictature du Guide suprême Ali Khamenei qui a conduit le pays au bord du gouffre et vit ses derniers jours. 

Lors d'une vidéoconférence samedi dernier réunissant les associations iraniennes et organisée simultanément dans 42 villes et capitales d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie, l’opposante Maryam Radjavi s'est adressée aux unités de la résistance et aux jeunes iraniens : « Aujourd’hui, l'existence du régime est en danger, plus que jamais dans toute son histoire. La société iranienne est également mieux préparée qu'à n'importe quel autre moment et sur le point d’exploser. L’instauration d’un Iran libre est une tâche déjà prises en main par le peuple iranien et la Résistance. »

La Résistance iranienne est doté d’une organisation forte, offre une plate-forme claire et a adopté des plans progressistes et démocratiques pour le futur Iran. Elle est capable de provoquer un changement de régime et de transférer la souveraineté à la population. Elle a des capacités et des potentialités uniques pour reconstruire le futur Iran, offrir la justice sociale et redonner espoir et confiance à un pays qui a subi de nombreuses répressions au cours des 100 dernières années et qui a été violemment réprimé et discriminé sous les dictatures des Chahs et des mollahs.

Les relations franco-iraniennes

Les relations franco-iraniennes ont pris un coup de froid depuis la tentative d’attentat échoué, 30  juin, contre le grand rendez-vous de l’opposition iranienne à Villepinte, en banlieue parisienne. L’attentat qui qui aurait pu être un des crimes terroristes les plus meurtrières commises en France ces dernières années, a été déjoué grâce à la collaboration des services de renseignements français allemand et belge.

«  Ce qui s'est passé là-bas est très sérieux  », a déclaré une source du ministère français des affaires étrangères au magazine Le Point. Un haut diplomate iranien basé à Vienne a été arrêté après avoir remis la puissante bombe (500 grammes de TATP) qui devait faire des centaines victimes lors du rassemblement des Moudjahidine du peuple. L’affaire a de graves conséquences et Paris a suspendu la nomination d’un nouvel ambassadeur à Téhéran.

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