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Le rassemblement intitulé « 30e anniversaire du massacre de 30 000 prisonniers politiques en Iran – les racines et perspectives du soulèvement », est organisé dans une vingtaine de ville à l’initiative d'associations iraniennes en Europe et en Amérique du Nord. L’événement relié en multiplex sera accompagné d’un appel au gouvernement occidentaux pour cesser la politique de complaisance vis-à-vis de la théocratie iranienne et de reconnaitre le droit du peuple de s’affranchir du joug d’un des pires dictatures du 21 siècle.
Des représentants des communautés iraniennes et des dignitaires politiques et sociaux de différents pays prendront la parole notamment à Paris, Londres, Berlin, Stockholm, Amsterdam, Rome, Oslo, Bruxelles, Ottawa, Vancouver, Bucarest, Helsinki, Gutenberg, Stuttgart, Aarhus (Danemark). Les survivants du massacre de 1988 et les proches des victimes partageront leurs témoignages avec les participants lors de l’évènement qui débutera à 17h (heure de Paris). Mgr Jacques Gaillot et Patrick Kennedy, ancien membre du Congrès américain et fils du feu sénateur Edward Kennedy, seront au nombre des participants au rassemblement de Paris.
Ces associations iraniennes de la diaspora sont composées de différentes couches de la société iranienne, notamment les jeunes, les étudiants, les technocrates, les entrepreneurs, les hommes d'affaires, les universitaires, ainsi que les femmes militantes pour l’égalité et le renversement de la dictature misogyne des mollahs.
Ce rassemblement simultané s'inscrit dans le cadre d'une campagne internationale visant à demander à l'ONU d'enclancher une enquête sur le massacre de 1988 et de mettre fin à l'impunité des autorités impliquées dans la terrible tuerie. Selon les ONG, le massacre de 1988 est l'un des cas les plus flagrants de crimes contre l'humanité après la Seconde Guerre mondiale.
Jusqu'à présent, aucune enquête internationale indépendante n'a été menée sur le massacre et les coupables n'ont pas eu à répondre de leurs actes. Les auteurs de ce massacre comptent actuellement parmi les plus hauts responsables du régime et participent directement à la répression des manifestations antigouvernementales qui secouent le pays. Amnesty International a récemment mis en garde contre les efforts du régime pour détruire les preuves de ce massacre, notamment certaines fosses communes.
Le rassemblement international des associations iraniennes peut être suivi simultanément en persan, en anglais, en français et en arabe sur le lien suivant : http://www.iranfreedom.org/fr/
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