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Billet de blog 27 juillet 2016

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La Résistance iranienne condamne vivement l'attaque terroriste de Rouen

La Présidente du Conseil national de la Résistance iranienne, installé dans le Val d’Oise, en banlieue parisienne, a condamné vivement l'attaque terroriste mardi contre une église Saint Etienne du Rouvray près de Rouen, qualifiant ce crime ignoble d’affront flagrant contre les enseignements de toutes les religions et les valeurs humaines.

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L’intégrisme, le terrorisme et le massacre des innocents sous le couvert de l’islam, tant sous la forme chiite avec le guide suprême, que sunnite avec Daech, n’ont rien à voir avec l’islam authentique.

Faisant part de ses condoléances au peuple, au gouvernement et à l'église de France, elle a souligné que « ces attaques sauvages rappellent les crimes commis au cours des 37 dernières années de dictature religieuse contre le peuple iranien, les dirigeants religieux chrétiens comme des dignitaires sunnites et chiites qui ont refusé de se plier aux dictats des mollahs. »

« Le peuple iranien, qui vit sous le joug d’un fascisme intégriste et terroriste, assimilé à Daech en Iran, est bien placé pour comprendre la souffrance du peuple français dans ces moments difficiles et se tient à ses côtés, » affirme un communiqué du CNRI installé depuis les années 1980 à Auvers-sur-Oise.

L’intégrisme, le terrorisme et le massacre des innocents sous le couvert de l’islam, tant sous la forme chiite avec le guide suprême, que sunnite avec Daech, n’ont rien à voir avec l’islam authentique. Où qu’il soit, ce phénomène funeste est l’ennemi de la paix et de l’humanité et doit être éradiqué.

Dans une réunion organisée le 10 juillet dernier à Auvers-sur-Oise, en présence de personnalités arabes et de délégations parlementaires des pays de la région. Maryam Radjavi a déclaré: « Nous sommes réunis aujourd’hui alors qu’un attentat criminel sans précédent à l’explosif a été commis près de la mosquée du Prophète, blessant au cœur tous les musulmans. De même l’effroyable attentat qui a tué récemment des centaines de personnes à Bagdad, témoigne une fois de plus du fléau du terrorisme et de l’extrémisme commis sous le couvert de l’islam.

Je voudrais aujourd’hui consacrer mon discours au dénominateur commun des souffrances de tous les pays de la région, je veux parler de l’exportation de l’intégrisme, de la création de milices et de la belligérance, que l’on peut résumer à l’occupation par la dictature religieuse iranienne.

C’est une expérience amère que l’Irak, la Syrie, le Yémen et le Liban ont vécue dans toutes ses dimensions et qui s’étend progressivement aux autres pays de la région. Ce que font ces intégristes, ces occupants et destructeurs, est en grande partie généré par les milices qu’ils ont créées et entretiennent dans ces pays.

Des dizaines de groupes paramilitaires irakiens, le Hezbollah au Liban et des forces afghanes, pakistanaises et yéménites alimentent le brasier de la guerre que le régime iranien impose aux pays arabes et musulmans en violant leur souveraineté.

Les mollahs affirment avec arrogance dominer quatre capitales arabes. Ils déclarent que la Syrie est leur 35e province. C’est-à-dire que l’Irak, le Yémen et le Liban sont leurs 32e, 33e et 34e provinces. Parallèlement, ils menacent des pays voisins comme le Bahreïn.

Même dans les pays où les chiites ne sont pas nombreux, ce régime se livre au prosélytisme, exacerbe les clivages confessionnels et y envoie des unités de la force Qods. Ils mènent cette politique jusqu’au Nigeria pour y former un clone du Hezbollah et dernièrement, par le biais d’éléments irakiens, il cherche à mettre en œuvre ce plan funeste en Algérie. Or ces agressions et ces occupations violent la charte des Nations Unies et le traité de la Conférence islamique.

Un autre apport du régime des mollahs à la région, c’est la catastrophe portant le nom de Daech qui est le fruit de la répression des nations irakienne et syrienne par Maliki et Assad sous la direction de la dictature du guide suprême. A part une once de différends tactiques et ponctuels avec le régime iranien, sur le fond politique et idéologique, Daech prône la même chose que le régime du guide suprême depuis 1979. La pratique a également démontré la coordination et la collaboration du régime des mollahs et de ses alliés avec Daech.

Ceux qui prétendent que les peuples de la région doivent choisir entre Daech et le régime iranien, sont des partisans des mollahs. Ils veulent préserver la position des mollahs en Irak et en Syrie, bien qu’ils aient reçu des coups. Par contre, le jour où ce régime s’effondrera, il n’y aura plus de place pour Daech ni d’autres terroristes agissant sous le couvert de l’islam. Parce que les nations du Moyen-Orient, arabes et musulmanes, non pas de pire ennemi que le régime des mollahs.

(…) Mais il est temps désormais que ces efforts se transforment en mesures pratiques pour chasser le régime du guide suprême de toute la région. Dans cette visée, pour mettre fin à la guerre dévastatrice en Syrie qui a généré l’exil de plus de la moitié de la population syrienne, je souligne au nom du peuple iranien qui a sacrifié 120.000 des siens dans la lutte contre le régime au pouvoir en Iran, la nécessité pour les Etats-Unis, l’Europe et les pays du Moyen-Orient d’adopter une politique de fermeté et spécialement de prendre les mesures pratiques suivantes. C’est ce que demandent les Syriens, les Iraniens et tous les peuples de la région, et cela s’avère nécessaire pour la paix et la tranquillité dans cette partie du monde.

1- La condamnation des crimes et de l’ingérence du régime iranien en Syrie par le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats membres de l’ONU et toutes les instances internationales. 

2- L’expulsion du régime des mollahs de la Conférence de la coopération islamique et la rupture des relations des pays arabes et musulmans avec le régime iranien, à la suite des décisions des chefs d’Etat de l’organisation de la coopération islamique à Istanbul, jusqu'à ce qu'il mette totalement fin à son ingérence régionale.

3- Un soutien total politique et financier et la fourniture des besoins militaires et en armes à l’opposition démocratique syrienne.

4- La mise en place de mesures internationales nécessaires pour chasser les forces du régime iranien et ses milices inféodées et la mise en place de mesures punitives, y compris des sanctions, contre le régime iranien s’il refuse de retirer ses troupes. Conditionner les relations politiques et économiques à la fin de ses ingérences dans la région. 

5- L’interdiction de toute ingérence du régime iranien dans les négociations sur la crise syrienne.

6- La stricte application de la résolution 2231 de l’ONU par des mesures pratiques efficaces pour empêcher le régime iranien d'envoyer des armes en Syrie et en Irak et aux groupes terroristes.

7- L’interdiction totale de faire des affaires avec les entreprises liées au corps des gardiens de la révolution.

8- L’interdiction de toute coopération et coordination avec le corps des pasdaran et les milices à ses ordres sous prétexte de combattre Daech en Irak ou en Syrie.

9- La mise en place d’une zone d’interdiction de survol dans le nord de la Syrie pour protéger les civils et assister les réfugiés et les populations fuyant les combats. »

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