C'est devenu une habitude depuis le 7 octobre, Biden ment régulièrement pour protéger le gouvernement israélien.
Dans sa dernière interview, il affirme que Tsahal n'est pas rentré dans Rafah (qui était une ligne rouge pour les États-Unis).
Et c'est encore un mensonge de plus. Tout le monde avait compris que l'administration US ne voulait pas qu'Israël intervienne dans Rafah en particulier au point de passage vital entre la bande et l'Égypte. Même Matthew Miller (#5), qui est plutôt dur de la feuille quand il s'agit de fixer des limites à Israël, l'avait affirmé. Marche arrière toute ! Biden (ou ses conseillers) a décidé qu'en fait ce n'était pas le district de Rafah (et le passage frontalier) mais uniquement la ville même de Rafah. Donc Biden prétend, pour paraître cohérent, que les israéliens ne sont pas rentrés dans Rafah.
1/ Rafah governorate 2/ Rafah ville 3/ zone dévacuation (trait rouge), zone d'opération militaire d'israël au sol (en bleu)
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Ci dessous l’empiétement des opérations terrestre israéliennes sur la ville même de Rafah:
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La zone d'évacuation empiète largement sur les frontière de la ville de Rafah et la zone blue des opérations militaires terrestres Israéliennes aussi. Il y a donc des opérations militaires terrestres dans Rafah contrairement à ce que Biden affirme.
C'est confirmé par Politico et Democracy Now.
À l'heure où je publie ce billet, l'administration Biden n'a toujours pas envoyé au congrès son memorandum sur le respect des droits de l'homme par l'armée israélienne. Pourtant tout le monde sait ce qu'il en est (washington post). Le cabinet de sécurité israélien a lui décidé d'étendre l’offensive à Rafah admettant qu'elle était déjà en cours.