Ivan Villa (avatar)

Ivan Villa

Cadre - anti-nuke - CGT - Allemagne - Argentine - Mongolie

Abonné·e de Mediapart

1498 Billets

4 Éditions

Billet de blog 2 décembre 2009

Ivan Villa (avatar)

Ivan Villa

Cadre - anti-nuke - CGT - Allemagne - Argentine - Mongolie

Abonné·e de Mediapart

Greenpeace a investi l’Assemblée nationale à Paris, cinq jours avant Copenhague

Alors que les députés français débattaient ce mercredi du sommet mondial pour le climat qui s’ouvre dans cinq jours à Copenhague, des activistes de Greenpeace ont brièvement investi les tribunes publiques de l’Assemblée nationale. Ils ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : ” Aux actes, Monsieur le Président “. En fin de matinée, c’est sur le toit de l’Assemblée qu’ils les avaient étendues.

Ivan Villa (avatar)

Ivan Villa

Cadre - anti-nuke - CGT - Allemagne - Argentine - Mongolie

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Alors que les députés français débattaient ce mercredi du sommet mondial pour le climat qui s’ouvre dans cinq jours à Copenhague, des activistes de Greenpeace ont brièvement investi les tribunes publiques de l’Assemblée nationale. Ils ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : ” Aux actes, Monsieur le Président “. En fin de matinée, c’est sur le toit de l’Assemblée qu’ils les avaient étendues.


Aux actes Monsieur le Président!


Le slogan fait évidemment écho à la Marseillaise, qui proclame : « Aux armes, citoyens ! ». Aujourd’hui, à l’heure des changements climatiques, ce sont des actes que nous attendons du chef de l’Etat, et non des paroles. Le président de la République, qui signera l’accord final à Copenhague, doit dès aujourd’hui aller au-delà des déclarations d’intention et annoncer des chiffres, du concret.


C’est ce que lui demandent plus de 450 000 citoyens qui ont déjà signé l’Ultimatum Climatique. Cette pétition, lancée par onze ONG dont Greenpeace, demande à Nicolas Sarkozy d’être à la hauteur des enjeux environnementaux et de faire de Copenhague le succès dont notre planète a besoin. Pour y arriver, la France et les autres pays industrialisés doivent prendre à Copenhague au moins deux engagements : réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2020 ; mettre sur la table 110 milliards d’euros par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques.


La France et l’Union européenne détiennent la clé du succès à Copenhague. Elles doivent cesser de se cacher derrière les grands pays émergents comme la Chine ou l’Inde et ne pas se contenter de critiquer les Etats-Unis. Les premiers ont clairement montré qu’ils étaient prêts à agir. Les seconds affichent, certes, de faibles ambitions, mais l’Europe et la France ne font guère mieux ! L’Union européenne s’est engagée à réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020. Or, elle atteindra ce chiffre mécaniquement, même si elle ne fait aucun effort supplémentaire. L’Europe se repose donc sur ses lauriers à l’heure où elle doit prendre le leadership et redoubler d’effort.

Avec nous, vous pouvez faire pression et agir en signant l’Ultimatum climatique !

Greenpeace France.

------

  • Voir, aussi quelques extraits de la déclaration de l'AFP:
Fait rarissime, une militante a réussi, dans le tohu-bohu général, à descendre depuis les tribunes du public, via une corde, jusque dans l'hémicycle au niveau des travées des députés UMP. Elle a été évacuée manu militari tout comme les autres manifestants.
La séance a été brièvement interrompue et l'ensemble du public a été évacué.

Les députés Verts Noël Mamère et Yves Cochet ont applaudi l'initiative des militants de Greenpeace, provoquant la fureur des députés UMP et NC qui les ont accusés de "complicité".

Des "voyous!", "fascistes!" ont fusé en direction des élus Verts mais aussi des manifestants depuis les bancs de la droite. Dans un rappel au règlement, le patron des députés NC François Sauvadet a dénoncé des "pratiques de voyous au sein de l'hémicycle".
Dans les couloirs, il a ensuite annoncé qu'il demanderait des sanctions contre les élus écologistes, citant nommément Noël Mamère.
Dans le brouhaha, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a regretté "l'attitude" d'un "certain nombre de collègues élus du peuple", rappelant que les tickets pour les tribunes du public étaient attribués via les députés.

En signe de protestation, les députés de la majorité ont quitté l'hémicycle, dénonçant également "l'indulgence" du patron des députés PS Jean-Marc Ayrault vis-à-vis des Verts.

A l'extérieur de l'hémicycle, les manifestants ont fait l'objet de fouilles et de vérification d'identité par les gardes républicains.
Déjà, à la mi-journée, plusieurs militants avaient brièvement investi le toit de l'Assemblée nationale.
Ils faisaient partie d'un groupe posté à l'une des entrées de l'Assemblée qui brandissait des banderoles portant aussi l'inscription "Copenhague, aux actes monsieur le président". Ils ont été rapidement délogés par les forces de l'ordre.
"Copenhague n'a pas droit à l'échec. Aujourd'hui, rien n'est perdu. Toutes les options sont sur la table", a affirmé Greenpeace peu après dans un communiqué.

- Source

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.