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Par Julien Bayou, Conseiller régional en Ile-de-France, porte-parole d'EELV
Publication: 13/05/2016
C'est une affiche inédite. Après des décennies de gestion alternative par les conservateurs et les sociaux-démocrates, la "coalition" s'est effondrée: alors que le SPÖ socialiste et les conservateurs totalisaient encore 80% des voix il y a peu, ils ont réalisé chacun 10% au premier tour, loin en dessous du score que leur prédisaient les sondages.
L'extrême-droite caracole en tête avec plus de 35% pour son leader, Norbert Hofer.
Derrière lui, deux outsiders ont relégué les partis de la coalition au rang de figurants.
Irmgard Griss, tout d'abord, arrivée troisième, femme aux accents libéraux et humanistes, ancienne magistrate anti-corruption.
Et Alexander Van der Bellen, ancien dirigeant des Verts autrichiens au look de professeur paisible, qui se présente hors parti mais soutenu par les Verts. Bénéficiant d'une bonne notoriété et d'une côte de sympathie qui a progressé avec sa mise en retrait du parti, il a, grâce à son score surprise de plus de 20%, la lourde responsabilité de battre Hofer le 22 mai prochain.