Des syndicalistes, des militants politiques et des représentants d'organisations de défense des droits de l'homme se sont vu refuser d'approcher l'accès au lieu prévu pour ce rassemblement. La police déployée en grand renfort près du siège de la présidence de la république a matraqué, humilié et arrêté des dizaines de manifestants, rapporte le quotidien El Watan, selon lequel les autorités ne sont pas au premier rassemblement réprimé. Deux autres actions du même genre ont subi le même sort durant les 15 derniers jours, rappelle-t-il.
Une trentaine d'enseignants contractuels sont en grève de la faim depuis le 14 juillet dernier sans que les autorités concernées ne daignent ouvrir avec eux un dialogue afin de mettre un terme à leurs souffrances quotidiennes et se pencher sur leurs revendications, déplore le journal.
Des ONG internationales dont Amnesty international apportent leur soutien aux grévistes et demandent aux autorités algériennes de régler cette question.
Le syndicat du secteur, le SNAPAP a saisi le Bureau international du travail (BIT) et l'Internationale des services publics (ISP) sur le sort des grévistes.
En grève de la faim depuis un mois, 51 enseignants contractuels dont 38 femmes meurent à petit feu, écrit pour sa part le quotidien El Khabar qui fait état de la dégradation de l'état de santé des grévistes.
Quelque 40.000 enseignants contractuels demandent l'intégration au sein du ministère de l'éducation nationale et réclament le paiement des arriérés de salaires dont certains sont bloqués depuis trois ans.
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