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Billet de blog 28 juin 2008

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EPR, il n'est pas trop tard pour arrêter

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Ranville, le 27 juin - A la mi journée les activistes de Greenpeace continuent de bloquer l’entrée de la cimenterie Calcia, à Ranville près de Caen, qui approvisionne le chantier EPR. Un blocage entamé ce matin à 4h30, après celui de trois carrières de sables et de gravier pendant 60h.

L’organisation de défense de l’environnement tient à saluer les quatre militants anti-EPR qui marquent leur soutien à l’action de Greenpeace en occupant depuis quelques heures un pylône d’une ligne à très haute tension (THT) connectée à la centrale de Flamanville Ce pylône, situé entre Villedieu-les-Poêles et Fleury, le long de l’A84 est visible depuis l’autoroute.



« Leur combat renforce notre action et la détermination de nos militants à Ranville. En plus d’être une mauvaise solution aux changements climatiques, le nucléaire est une énergie très centralisée qui nécessite des lignes THT qui sont à l’origine de déperditions d’électricité colossales et dont les impacts négatifs sur l’environnement et sur la santé sont de plus en plus reconnus »
, déclare Yannick Rousselet, chargé de campagne énergie à Greenpeace France.

Greenpeace appelle tous les citoyens et les mouvements écologistes à dénoncer avec elle les mauvais choix énergétiques de la France.

LA VIDEO de l’action menée par Greenpeace à l’usine Calcia de Ranville (Calvados),

=> L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a autorisé jeudi dernier la reprise des travaux de construction du réacteur EPR de Flamanville (Manche), lesquels avaient été suspendus le 26 mai en raison de « plusieurs anomalies liées au génie civil » bien que jugées « sans conséquence directe en matière de sûreté ». Ce redémarrage des activités de bétonnage a fait suite à la présentation par EDF d’un plan d’action prévoyant entre autres une optimisation des contrôles techniques.


Jugeant le programme d’EDF pour le moins insuffisant, Greenpeace a bloqué ce matin l’accès aux sites de Montebourg, de Lieusaint et de Doville (La Haye-du-Puits), tous trois chargés de l’approvisionnement en sable et en gravier du chantier de construction du réacteur EPR. Qualifiant la déclaration de bonnes intentions d’EDF de « coup de bluff », l’organisation internationale voit le redémarrage des travaux comme une aberration alors « qu’aucun des problèmes qui avaient entraîné l’arrêt du chantier n’a été réglé sur le fond ». Le remplacement du béton coulé sans ferraillage, les défauts de composition des coulées de béton ou encore la réparation non conforme de plusieurs fissures font ainsi partie des « nombreuses questions sans réponses » invoquées. …

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