La Pologne, après avoir entendu les résultats de la rencontre France-Allemagne de ce jour, donne une leçon de pragmatisme, de courage et fait comprendre, le soir même, à ce duo que l'Europe n'est pas que l'alliance France-Allemagne. La Pologne envoie ces chars sans l'avis de l'Allemagne. Macron et Scholtz n'ont plus qu'à avaler leur discours pompeux de ce jour.
Il y a deux jours, discutant avec un retraité haut-gradé français, il me disait que l'Ukraine ne recevrait pas les chars Léopard II, que l'Allemagne ne donnerait pas son aval, je lui avait dit que la Pologne se passerait de l'avis des allemands. C'est fait et 15 pays vont emboiter le pas. Si les chars ont une influence sur la tournure de cette guerre, cela aura une influence énorme lorsqu'il faudra discuter pour savoir qui aura son mot à dire après cette guerre et cela aura une incidence énorme sur l'avenir de l'Europe, laquelle ferait mieux de bien réfléchir rapidement sur les pays qu'elle va reprendre en son sein, au risque de voir l'Europe de l'Est et celle de l'Ouest se former et dans cette dernière il y aura encore une division, la France-Allemagne et les autres. Macron, spécialiste du "en même temps" fracture de tous les côtés par peur de fracturer les "deux grands", de déplaire aux allemands. Son discours de ce jour consistait encore à tenter de revendre l'idée que l'Europe reste dans les mains de ce duo, d'enlever le droit de veto des pays. La Pologne écrase son discours et met la fessée au gamin.
Le courage n'a que faire du blablabla et Macron qui pensait laisser une trace dans l'Histoire, craignant de ne pas être le président des réformes, voulait jouer un rôle dans cette guerre, il court juste derrière les carabiniers d'Offenbach.
Aujourd'hui, Scholtz jouait au notaire et Macron au bilboquet.