Vu de la Belgique: Hamon scelle les nouveautés et Valls a trois temps de retard
Le débat de la primaire entre Valls et Hamon... Qu'ai-je eu l'occasion d'entendre? Un Valls qui a passé les quatre cinquièmes de son temps à critiquer le programme de Hamon dans une valse à mille temps. C'est vrai qu'il n'avait pas grand chose à proposer si ce n'est de dire qu'il fallait faire comme aujourd'hui et ne pas se projeter dans le futur ou les rêveries. Je vois qu'il confond vision et rêve. Puis pendant qu'il passe son temps à vouloir détruire un programme, il ne doit pas exposer le sien, que nous connaissons d'ailleurs fort bien. il ne m'a vendu que de la fermeté dans la forme, fermeté d'une attaque mais rien de nouveau sur le fond de son programme. Je me demande même s'il n'a pas essayé à deux reprises de nous faire comprendre que comme président, il verrait bien certaines idées de Hamon se réaliser? Il est gonflé à l'hélium l'artiste.Valls m'a montré qu'il est ferme quand il ne sait pas quoi proposer, c'est classique finalement. Mais soyons juste, Hollande avait vu juste, Valls est un bon adjudant mais pas un visionnaire, il a peur du sommet à atteindre et regarde ses pompes.
Et puis quand il nous dit que la numérisation ne va pas détruire du travail pour tout de même créer d'autres emplois, il commet la bêtise d'ajouter "qu'il ne sait pas quels types d'emploi cela va créer"! Il postule comme président et avoue qu'il ne sait pas ce que la numérisation va créer comme emplois mais qu'elle va en créer! Puis il se permet d'essayer de dire que Hamon ne sait pas comment il va financer son programme. Gonflé l'ami Valls pour parler des zones troubles de Hamon. Il ferait mieux de commencer par se moquer de lui-même, le chemin est plus court. Et puis il y a eu la presse, après le débat et ce matin. Je ne pouvais pas imaginer à quel point ils allaient, toutes et tous, se lancer comme des fauves pour nous expliquer que Valls avait gagner le débat. Je comprends mieux pourquoi les journalistes se plantent si souvent sur les choix du peuple. Il faudrait créer un club pour rassembler les journalistes et les économistes.
Courage la France