Des définitions ambiguës
J’ai fait une petite recherche sur le web concernant les définitions du mot « extrême ». On trouvera en annexe une partie de celles que j’ai trouvées dans le Larousse, le Robert, le Trésor de la langue française, et le dictionnaire de l’Académie française.
D’après ces définitions, le mot « extrême » renvoie à quatre idées au moins :
1. L’idée d’un éloignement par rapport à une position moyenne. On trouve ainsi, dans le Trésor de la langue française, « POL. Extrême droite, extrême gauche. Partie de la droite, de la gauche la plus éloignée du centre ».
Une idée semblable apparaît dans le Larousse :
« Qui dépasse les limites ordinaires, qui est très éloigné [...] de la moyenne : Prendre le parti extrême. »
2. Idée de risque ou de danger :
« Avoir des opinions extrêmes en politique (➙ extrémiste).
Qui suppose des risques [...]. Employer des moyens extrêmes. ➙ radical. » (Le Robert), « Qui est au-delà des autres, au point de comporter des risques, du danger. Parti, conséquence extrême. (Quasi-)synon. désespéré, risqué, hasardeux » (Trésor de la langue française).
3. Parfois, l’idée de risque est associée à celle de violence : « Qui suppose des risques, des mesures violentes. Employer des moyens extrêmes. ➙ radical. » (Le Robert).
4. Enfin, le mot « extrême » renvoie souvent à une idée d’excès, d’absence de modération : « qui est très éloigné du juste milieu » (Larousse), « Qui est le plus éloigné [...] du juste milieu. ➙ excessif, immodéré. Un climat extrême, très chaud ou très froid. Situations extrêmes, très graves. Avoir des opinions extrêmes en politique (➙ extrémiste). » (Le Robert), « Qui est très éloigné de la juste mesure. Un pays au climat extrême. Idée, théorie extrême. Répugner aux solutions extrêmes. Prendre un parti extrême. » (Académie française), « Qui est éloigné de la modération. Être, devenir extrême. Cet homme est extrême en tout (Ac.1835-1932). Synon. Excessif » (Trésor de la langue française)
Après avoir lu ces définitions, on peut d’abord avoir l’impression de comprendre mieux ce que signifient les expressions « extrême gauche » et « extrême droite ». En politique, est considéré comme extrême ce qui est loin du centre. De ce point de vue, le Rassemblement National et la France Insoumise peuvent bien être rangés, respectivement, dans les catégories « extrême droite » et « extrême gauche », puisque – dans l’Assemblée nationale tout au moins – le parti de Jordan Bardella est le plus à droite, tandis que la formation « gazeuse » coordonnée par Manuel Bompard défend les positions les plus à gauche.
Le problème, c’est que les différents dictionnaires que j’ai consultés ne se contentent pas de définir ce qui est extrême comme ce qui est éloigné du centre : ils y associent d’autres idées, et notamment celle d’excès, de danger et de violence. C’est notamment le cas pour le Larousse et le Robert, qui associent dans la même phrase l’idée de centre et de modération : « Qui dépasse les limites ordinaires, qui est très éloigné du juste milieu, de la moyenne : Prendre le parti extrême » (Larousse), « Qui est le plus éloigné de la moyenne, du juste milieu. ➙ excessif, immodéré. » (Le Robert).
On notera que les deux dictionnaires reprennent la vieille idée aristotélicienne de juste milieu : le meilleur, pour l’être humain, se situe entre deux excès. Plus on s’éloigne de ce milieu, plus on devient déraisonnable, excessif, dangereux, voire violent…
Reste à savoir si le juste milieu est la même chose que la moyenne ou que ce qu’on appelle « centre » en politique. Considérer ces trois choses comme équivalentes ne revient-il pas à effectuer un tour de passe-passe sémantique, un sophisme dont l’efficacité politique n’a d’égal que le manque de rigueur intellectuelle ?
Tour de passe-passe sémantique
Dans l’usage qui est fait des mots « extrême » et « centre » en politique, il me semble qu’il y a un raisonnement implicite que l’on pourrait résumer ainsi :
Le but de la politique devrait être d’assurer l’unité de la société en trouvant des compromis acceptables entre des groupes ayant – au moins en apparence – des intérêts divergents. Dès lors, il est raisonnable de privilégier les partis centristes, ceux qui défendent des mesures à mi-chemin entre les revendications des groupes les plus opposés, car ces mesures sont les mieux à même de préserver la paix sociale. S’écarter de ce « cercle de la raison » (pour reprendre l'expression d'Alain Minc), c’est œuvrer contre l’unité de la société, c’est prendre le risque d’attiser des conflits violents, voire d’aboutir à une guerre civile ou/et à l’instauration d’une dictature.
Il y a au moins deux idées fausses dans ce raisonnement. La première, c’est que les partis centristes seraient porteurs d’un projet moyen, à mi-chemin entre les intérêts des différents groupes composant la société. En réalité, l’offre électorale ne reflète que très imparfaitement les opinions et les désirs des électeurs et électrices potentielles. En France, les deux partis qui ont dominé la scène politique entre 1981 et 2017 se sont considérablement droitisés. Mais, sur certains points au moins, les Français ont majoritairement gardé des idées de gauche : ils souhaitent une diminution des inégalités économiques et refusent la dégradation des services publics et de la protection sociale. Ils sont donc, en principe, opposés au programme des partis dits de « centre gauche » et de « centre droit » qui, du PS à LR (anciennement RPR, puis UMP), s’attachent depuis des décennies à libéraliser l’économie, pour le plus grand bonheur des plus riches. En réalité, ce qu’on appelle le « centre », en politique, cherche rarement un compromis acceptable entre les groupes sociaux opposés : ce qu’il défend, c’est l’intérêt des groupes dominants, en particulier celui des capitalistes. L’histoire a d’ailleurs montré que les politiciens qui se revendiquent le plus d’un centrisme raisonnable, d’un refus des extrêmes, peuvent se montrer aussi brutaux – pour ne pas dire « extrémistes » – que les conservateurs assumés, lorsqu’il s’agit de réprimer des révoltes sociales. D’où cette idée paradoxale de l’historien Pierre Serna, selon laquelle un « extrême centre » apparaît régulièrement sur la scène politique, depuis Bonaparte jusqu’à Macron.
Par ailleurs, même en admettant que les idées défendues par les partis politiques dominants correspondent à celles des électeurs, cela ne veut pas dire que ces idées sont raisonnables. Pour paraphraser Marx, on pourrait dire que les idées dominantes, dans une société, sont plus ou moins celles des groupes dominants. Ces idées peuvent être tout à fait déraisonnables, injustifiables, donc injustes. Pourtant, elles paraissent « normales », non seulement aux groupes privilégiés, mais aussi – dans une moindre mesure, sans doute – aux groupes dominés, dans la mesure où ils sont habitués à cette domination et imprégnés d’une propagande visant à la justifier. Dans une société esclavagiste, les « centristes » sont sans doute ceux qui défendent une amélioration du sort des esclaves, en aucun cas ceux qui prônent la disparition de l’esclavage. En 1789, il y avait bien quelques révolutionnaires abolitionnistes. Certains étaient même partisans de l’égalité politique entre hommes et femmes et du suffrage universel. Mais ils étaient extrêmement minoritaires. Sans doute passaient-ils à l’époque pour « extrémistes », alors que leurs idées nous paraissent aujourd’hui comme frappées au coin du bon sens.
Dans deux siècles, les générations futures auront peut-être sur notre époque un regard semblable à celui que nous avons sur les révolutionnaires de 1789. Elles s’étonneront peut-être qu’on qualifie aujourd’hui d’extrémistes les gens qui veulent la disparition du capitalisme. Car le capitalisme, bien qu’il nous semble « naturel » et « logique », tant nous y sommes habitués, est un système qu’on peut qualifier d’extrême dans tous les sens du terme : il est très éloigné des désirs de la plupart des gens, il refuse toute mesure, tout compromis (sauf quand une menace révolutionnaire le contraint à se modérer un peu) et il met en danger un grand nombre d’espèces vivantes, dont la nôtre. Face à un adversaire aussi violent et destructeur, les demi-mesures sont inefficaces. C’est notamment vrai dans le domaine écologique : pour sauver ce qui peut l’être, la seule politique raisonnable consiste à adopter des mesures radicales, un changement complet dans nos manières de travailler et de consommer, ce qui suppose une appropriation sociale et démocratique des moyens de production et de financement.
En quoi l’« extrême droite » et l’« extrême gauche » sont-elles extrêmes ?
Reste à définir ce qu’on appelle « extrême droite » et « extrême gauche ». Ces expressions ont-elles seulement un sens relatif, qui varie suivant les époques et les contextes ? Peut-on, par exemple, qualifier LFI d’extrême gauche, sous prétexte que c’est la formation la plus à gauche de l’Assemblée nationale ? Pouvait-on qualifier d’extrême droite le RPR avant 1986, année où le FN est entré à l’Assemblée nationale ? Il semble bien que ce ne soit pas l’usage dominant – même si, aujourd’hui, tout parti vraiment à gauche risque d’être qualifié d’extrême, alors que ses idées auraient paru bien modérées dans les années 1970.
On pourrait dire que l’extrême droite se caractérise par son obsession des boucs émissaires : les étrangers (surtout s’ils n’appartiennent pas à la bonne « race »), les citoyens considérés comme des étrangers de l’intérieur (à cause de leur religion ou des caractéristiques ethniques ou « raciales » qu’on leur prête), mais aussi les « assistés », les trans, les femmes (surtout si elles contestent la domination masculine), les élites (de gauche, en tout cas)… Elle est extrême dans tous les sens du terme. Elle est davantage attachée que la droite dite « républicaine » à l’idée d’une organisation hiérarchique de la société. Sans mettre en question la domination des patrons et des capitalistes (sinon d’une manière très superficielle, en désignant quelques boucs émissaires), elle vise à renforcer les autres formes de domination : domination masculine, hétérosexuelle, nationale, ethnique, raciale, etc. De ce fait, cette droite est également extrême au sens où elle est particulièrement violente, déraisonnable, délirante. Et si elle a le vent en poupe, aujourd’hui, ce n’est pas parce que de nombreux électeurs sont devenus fous : c’est parce qu’ils ne croient plus en un véritable changement social et qu’ils ont besoin de déverser leur haine sur des boucs émissaires commodes, fournis par des discours médiatiques et politiques tellement répétés qu’ils semblent vrais, conformes au bon sens populaire.
Quant à l’extrême gauche, ce qui la distingue d’un mouvement politique tel que la France Insoumise, c’est qu’elle vise à une révolution mettant fin au capitalisme. En ce sens, elle est beaucoup plus à gauche que tous les partis classés à gauche. Est-elle extrême en un autre sens ? Je n’en suis pas sûr. Vouloir radicalement changer la société, lorsque celle-ci repose sur des bases particulièrement injustes et dangereuses pour l’avenir du monde, n’est pas plus déraisonnable, excessif, que de vouloir mettre fin à l’esclavage en 1789 ou au nazisme en 1940.
Soyons honnêtes, cependant : les révolutions communistes ont jusqu’à présent débouché sur des régimes excessivement violents et injustes. Et une partie au moins de l’extrême gauche, en soutenant ces régimes, s’est montrée bien peu raisonnable. C’est évidemment le cas pour les maoïstes, mais les trotskystes ne sont pas non plus à l’abri de tout reproche. Certes, le régime instauré par Lénine n’était pas aussi brutal, terrifiant et mensonger que celui de Staline. Mais on ne peut pas non plus dire qu’il était démocratique. Cependant, cet exemple semble indiquer un paradoxe intéressant : si les révolutionnaires communistes ont instauré des régimes extrêmes (très violents, excessifs, déraisonnables…), ce n’est peut-être pas parce qu’ils étaient trop à gauche, mais au contraire parce qu’ils ne l’étaient pas suffisamment. La démocratie, et plus généralement l’émancipation des individus et des groupes opprimés, est une des principales valeurs de la gauche. L’amour de l’ordre hiérarchique, de la concentration du pouvoir, du contrôle de la société par les dirigeants politiques est au contraire très présent à droite. Peut-être parce qu’ils étaient imprégnés depuis l’enfance par un habitus bourgeois, les révolutionnaires communistes ont adopté cette attitude aristocratique. Considérant que les masses étaient immatures, incapables de s'organiser politiquement sans être guidées par une élite autoritaire, ils ont prétendu œuvrer à la construction d’une société sans classes, authentiquement démocratique, par des moyens anti-démocratiques. C’est cette absurdité qu’Orwell a décrite si plaisamment et horriblement dans sa Ferme des Animaux.
Mais l’exemple d’Orwell semble montrer une chose : il est possible d’être d’extrême gauche sans pour autant tomber dans une démesure fanatique. Car, on l’a peut-être oublié tant cet auteur a été honteusement récupéré par la droite, mais Orwell était un socialiste dans le pur sens du terme, c’est-à-dire un partisan d’une révolution anticapitaliste.
Annexe : quelques définitions des mots extrême, extrémiste, extrémisme
Extrême :
Larousse - https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/extrême/32499
3. Qui dépasse les limites ordinaires, qui est très éloigné du juste milieu, de la moyenne : Prendre le parti extrême.
Le Robert :
adjectif
(souvent avant le nom) Qui est tout à fait au bout, qui termine (un espace, une durée). L'extrême limite. ➙ dernier. À l'extrême pointe, tout au bout. À l'extrême opposé. L'extrême droite, l'extrême gauche d'une assemblée politique.
L'Extrême-Orient, la partie la plus lointaine de l'Asie (par rapport à l'Europe occidentale ; opposé à Proche-, Moyen-Orient).
(avant ou après le nom) littéraire Qui est au plus haut point ou à un très haut degré. ➙ grand, intense ; extraordinaire. Joie extrême. Extrême difficulté.locution À l'extrême rigueur. D'extrême urgence.
(après le nom) Qui est le plus éloigné de la moyenne, du juste milieu. ➙ excessif, immodéré. Un climat extrême, très chaud ou très froid. Situations extrêmes, très graves. Avoir des opinions extrêmes en politique (➙ extrémiste).
Qui suppose des risques, des mesures violentes. Employer des moyens extrêmes. ➙ radical.Sports extrêmes, pratiqués dans des conditions extrêmes de danger et de difficulté.
(personnes) Dont les sentiments sont extrêmes. Il est extrême en tout. ➙ excessif.
Trésor de la langue française : https://www.cnrtl.fr/definition/extrême
B.− P. ext. et au fig.
1. [L'adj. est gén. antéposé]
a) Qui est au plus haut degré. Extrême bonté, importance. Synon. intense.Il y avait des femmes d'une extrême élégance, dans une lumière humide (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 898):
3. Le propre de l'extrême culture est d'effacer de plus en plus les images au profit des idées. Taine, Philos. de l'art,t. 1, 1865, p. 151.
SYNT. Extrême agitation, attention, douceur, fatigue, malheur, pauvreté, plaisir, prudence, simplicité, urgence, violence.
Loc. À l'extrême rigueur*.
b) POL. Extrême droite, extrême gauche. Partie de la droite, de la gauche la plus éloignée du centre :
4. Il avait fait sienne la formule : « Pas de révolution; une évolution incessante ». L'extrême gauche lui paraissait aussi dangereuse que l'extrême droite... Arland, L'Ordre,1929, p. 272.
− Partis extrêmes. Partis extrémistes (cf. Maupass., Bel-Ami, 1885, p. 235)
2. [L'adj. est gén. postposé]
a) Qui excède la mesure ordinaire. Cas, chaleur, climat extrême. (Quasi-)synon. démesuré, exagéré.
b) Qui est au-delà des autres, au point de comporter des risques, du danger. Parti, conséquence extrême. (Quasi-)synon. désespéré, risqué, hasardeux :
5. ... il soutenait qu'il fallait renvoyer cet officier supérieur qui commandait en maître, et qui ne justifiait d'aucun titre. Jean Milhët, d'un sang-froid admirable, et qui présentait les conséquences funestes de ce moyen extrême, l'avait arrêté plusieurs fois au moment où il était prêt d'entraîner tous ceux qui l'écoutaient. Baudry des Lozières, Voyage à la Louisiane,1802, p. 124.
− Remèdes extrêmes. ,,Moyens énergiques et hasardeux que l'on n'emploie qu'après avoir essayé sans succès tous les autres`` (Ac. 1835-1932).
♦ Proverbe. Aux maux extrêmes, les extrêmes remèdes (Ac. 1835-1932).
c) [En constr. d'attribut] Qui est éloigné de la modération. Être, devenir extrême. Cet homme est extrême en tout (Ac.1835-1932).Synon. excessif :
6. Depuis mon enfance, je m'étais toujours montrée entière, extrême et j'en tirais fierté. Les autres s'arrêtaient à mi-chemin de la foi ou du scepticisme, de leurs désirs, de leurs projets : je méprisais leur tiédeur. Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 215.
Rem. Quoique extrême soit un superlatif, on admettait naguère son emploi comme positif précédé d'un adv. de quantité. Aussi, (le) plus extrême. Ce mal, contre lequel on prend des précautions si extrêmes (Latouche, L'Héritier, Lettres amans, 1821, p. 72).
Académie française (9e édition) : https://www.cnrtl.fr/definition/academie9/extrême
☆1. Qui est au point le plus éloigné dans l'espace ou le temps. L'extrême limite d'un territoire. La pointe extrême de cette péninsule. Les parties extrêmes d'un continent. L'Extrême-Orient, les parties de l'Asie les plus distantes de l'Europe. Dans l'extrême jeunesse, l'extrême vieillesse. Loc. À l'extrême limite, au tout dernier moment et, fig., par une ultime concession. • POLIT. Extrême droite, extrême gauche, groupe ou ensemble de groupes politiques professant les idées les plus tranchées et, par ext., secteur de l'opinion qui fait siennes de telles idées. Appartenir à un mouvement d'extrême gauche. Un journal d'extrême droite.
☆2. Qui est au dernier point, au plus haut degré. Un froid extrême. Une douleur, une joie extrême. Être dans une agitation extrême, dans un extrême péril. Une extrême misère. Besoin extrême. Venez d'extrême urgence. Sévir avec une extrême rigueur. Loc. fig. À l'extrême rigueur, s'il le faut absolument, par une ultime concession. À l'extrême rigueur, nous pourrions retenir cette solution.
☆3. Par ext. Qui est très éloigné de la juste mesure. Un pays au climat extrême. Idée, théorie extrême. Répugner aux solutions extrêmes. Prendre un parti extrême. Remèdes extrêmes, moyens énergiques et hasardeux que l'on n'emploie qu'en dernier recours. Expr. proverbiale. Aux maux extrêmes, les extrêmes remèdes. • En parlant d'une personne. Qui manque de modération, de mesure ; qui donne dans l'excès. Cet homme est extrême dans ses jugements, dans ses sentiments, extrême en tout.
Extrémisme
Larousse - https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/extrémisme/32506
extrémisme nom masculin (de extrême)
Comportement politique consistant à défendre les positions les plus radicales d'une idéologie ou d'une tendance.
Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Extrémisme
L'extrémisme (ou jusqu'au-boutisme[1]) est un terme utilisé pour qualifier une doctrine ou attitude (politique, religieuse ou idéologique) dont les adeptes refusent toute modération ou toute alternative à ce que leur dicte cette doctrine.
Les actions extrémistes sont par conséquent des méthodes (pouvant être violentes et agressives) ayant pour but un changement radical de leur environnement.
Extrémiste
Le Robert - https://dictionnaire.lerobert.com/definition/extremiste
Partisan d'une doctrine poussée jusqu'à ses limites, ses conséquences extrêmes ; personne qui a des opinions extrêmes.
Extrémiste catholique, musulman. ➙ fondamentaliste, intégriste.
adjectif Les députés les plus extrémistes.