Merci à Médiapart d’avoir rendu le débat à huis-clos presque public. L’avantage que présente le temps réel des débats publics, c’est que des concepteurs en Economie politique peuvent au moins donner leur avis. C’est ainsi, ES-QUALITE (de concepteur en Economie Politique), que je présente ma participation citoyenne.
Premièrement il y a nécessité de faire l’état des lieux. Le financement actuel des retraites, tel celui prévu, ne s’inscrit pas dans une loi de finances en équilibre. Cela pose la question de l’adéquation des ressources aux besoins, Mettre en adéquation ressources et besoins EST CE QU’IL EST NECESSAIRE DE FAIRE. Ce n’est pas difficile comme explicité ci-après.
PREMIERE REMARQUEEn période de pléthore et de magasins pleins à craquer et qui se multiplient, face à l’OFFRE ainsi abondante, c’est la DEMANDE qu’il faut satisfaire. Même si ça va « sans dire » ça va mieux en le disant ! Le problème soulevé des retraites N’EST QU’UN DES ELEMENTS DE LA CAPACITE DE CONSOMMER DES FRANÇAIS. - Tant en Service Public qu’en Service Social cette « capacité » devient peau de chagrin. S’obnubiler sur les retraites quand toute la population est de plus en plus pauvre doit initier la réflexion politique (l’art de s’occuper de tout le monde) sur la capacité réelle des citoyens à vivre EN PERMANENCE, librement et dignement. Puisque la méthode fiscale/sociale actuelle ne permet pas d’avoir assez de recettes, il est nécessaire d’adopter des règles de PARTAGE, de VRAIE ECONOMIE (où le nemein grec retrouve son vrai sens « partager ») qui garantisse LA MEILLEURE permanence de moyens CONCRETS. Le mérite du débat sur les retraites, c’est d’OUVRIR LES YEUX sur l’obsolescence du système de ressources de l’Etat face à son obligation de résultats, tant en ce qui concerne le Service Public que le Service Social. Si ces services partent en décrépitude, pas besoin d’être diplômé pour le constater, ni d’être énarque pour soutenir le contraire de la réalité. C’est donc POUR LA DEMONSTRATION que « je me fends » (je suis un vieux retraité) à refaire un des cours d’Economie Politique, fondamental, en examinant le problème du financement des retraites. Pour ces RETRAITES,Les besoins présentsinsatisfaits sont considérés impossibles à satisfaire. En un mot, il n’y a pas assez d’argent de récolté ni de récoltable avec les règles économiques, et malgré cela, les règles obsolètes sont considérées inchangeables ! Ubuesque !
Les ressources prévues sont bien pourtant imaginaires puis qu’il est admis :
si on les reporte à 2018
en allongeant la durée du travail
en comptant sur une « reprise » mécaniquement impossible avec les assiettes fiscales et sociales actuelles (comme explicité ci-après)
qu’il manquerait 50% de l’argent nécessaire
1ère conclusion : Les ressources prévues étant insatisfaisantes malgré les allongements de durée du travail, il faut donc trouver un autre mode de financement.
Les financements prévus
C’est là que l’intelligence de l’exécutif (et du législatif) s’arrête ! On s’entête à vouloir à tout prix améliorer le moteur actuel de financement des retraites alors qu’on a la preuve qu’il est obsolète ! C’est d’être à côté de ses pompes que de ne pas, AU MOINS, chercher les raisons qui font que le moteur est obsolète. !
Persister à vouloir améliorer le vieux moteur datant de l’ère du « Manque » qui consiste à récolter fiscalement et socialement de l’argent sur une source qui se tarit aujourd’hui à cause et grâce au progrès qui remplace les hommes par des machines, c’est tout simplement idiot ! LE TRAVAIL DIMINUE MECANIQUEMENT et c’est sur lui qu’on s’appuie pour avoir d’avantage de recettes, c’est incongru ! Un élève de 6ème comme pour un simple observateur non-spécialiste comprend cela !
Même si nos « économistes à huis-clos » refusent de considérer la réalité pour sauver les apparences parce que c’est à la mode, la peur du ridicule poussée à ce niveau là cache forcément quelque chose. Si ce n’est pas de l’incompétence, je vous laisse le soin de conclure vous-mêmes.
Ce que veulent les Français c’est de NE PLUS ETRE « charitablement » aidés. Ils veulent être respectés ! Les aides ponctuelles étant par nature objétisantes, ils n’acceptent plus d’être OBJETISES. Ils veulent un SAIN partage de la capacité de consommer QUI EST UN DROIT correspondant à l’obligation de résultats qui est le DEVOIR de l’Etat (qui fait le contraire !!)
Ce que nous demandons, c’est la LIBERTE. Cela passe par la suppression de toutes les aides objétisantes accordées à des citoyens en bonne santé. C’est d’avoir désormais les moyens CONCRETS de la Liberté et de la Dignité.
LA SOLUTION INCONTOURNABLE est la perception par CHAQUE citoyen, d’un dividende mensuel du progrès, que le citoyen soit pauvre ou milliardaire, ceci pour qu’il n’y ait plus de DISCRIMINATION CONDITIONNELLE, comme cela se passe par la remise actuelle des aides, qui sont le plus souvent un vrai parcours du combattant !
Ce qu’il faut que l’Etat organise, ET C’EST FACILE A FAIRE (parole de concepteur en Economie Politique), c’est que chacun ait un MINIMUM d’argent sans être obligés de rendre des comptes, ce qui est la condition FONDAMENTALE pour pouvoir vivre librement et dignement.
LA REPONSE
Comment financer - tant les RETRAITES - que le DROIT DE VIVRE ?
Avec les assiettes fiscales et sociales de l’Inoppression Active. Voila le CONCRET démontré. C’est une « mécanique », du CERTAIN, de l’incontournable ! Il n’y a que ce concret pour SORTIR du SIMPLISME de Messieurs Woerth, Copé et autres qui se cachent après avoir répété des bêrises, pour sortir du simplisme des ânes en économie, des mercenaires d’UBU et des quelques « Machiavels » qui connaissent très bien ce principe et qui se taisent (ou pire dénigrent sans argument) pour cantonner les privilèges.
Quand j’entends qu’il y a liaison nécessaire entre cotisants et retraités, à l’ère de la pléthore réalisée par des machines, je me demande encore si nos dirigeants NON PROFESSIONNELS DE l’ECONOMIE sont stupides ou malhonnêtes, C’est en connaisseur des rouages de l’Economie que je me demande s’ils s’y connaissent au moins un tout petit peu en Economie ! Nagent-ils CONSCIEMMENT dans les barbarismes en la matière ?
Je me demande finalement si l’organisation de BONNES règles du partage (économie – ‘’nemein’’ grec : partager) pour qu’en profite concrètement TOUTE la population (Politique ‘’pur’’ sanscrit : la multitude rassemblée) est bien leur « bol de riz » !
Notes : Eric Woerth : «Pas de réforme des retraites sans toucher à l'âge», - Ce n’est pas seulement stupide, c’est de l’incompétence et/ou de la malhonnêteté. Eric Woerth : Ce n'est pas complet, dit-il : on ne traite pas des effets différés.» Ils sont toutefois «très difficiles à mesurer», prévient-il. C’est FAUX, les statistiques des durées de vie par profession sont connues. Il faut donc traiter EN AMONT, sans attendre les dégâts de la pénibilité. Bayrou propose un système de retraites par points C’est le seul point positif de l’esprit sorti du huis-clos. Permettre à des citoyens fatigués de partir à la retraite en pleine forme. Si les points sont des droits à partir plus tôt, avec un versement de prestation retraite identique à la retraite traditionnelle, OK. - Et il y a encore plus simple.