
Le dimanche, même sans aller à la messe, on communie. C’est le jour sacré qui me permet de garder autour de ce blog quelques moutons égarés qui trouvent qu’autrement, j’exagère. Que Macron c’est pas si mal, que la COVID c’est bien pire que le cancer et la famine, que Mac Do c’est pas mauvais et que Donald il est plutôt sympa… à Disneyland. Bref que l’on soit pro Ricain, client d’Amazon, en Marche, bobo ou coco, s’il y a une grande chose qui nous réunit pour l’essentiel, c’est bien la nature. D’autant que nous en sommes forcément des bonnes... natures.
J’avoue avoir un peu exagéré ces quinze derniers jours. Sans être influencé par cette vidéo quasi-virale – à ma petite échelle – qui va atteindre les 100 000 vues, du jamais vu for me (!)… diable que leur arrive-t-il aux internautes ? Sans que cela m’intéresse réellement j’avoue être intrigué par ce phénomène. Pourquoi une belle vidéo plafonne autour des mille et pourquoi une autre pas forcément plus esthétique et enrichissante, fait dix fois mieux ? J’ai bien ma petite idée mais je ne vous la livrerai pas, par respect pour ceux qui ont sincèrement aimé « Un hiver comme avant... » Il me tarde de voir si la deuxième partie connaîtra le même engouement . Mais ce qui est sûr, compte tenu des énormités lues parmi les commentaires, youtube est un réso-socio comme les autres … hélas !
Bref juste pour vous, pour prolonger le rêve de mes amis, je livre ici une suite merveilleuse à ce voyage onirique en Aubrac de neige, d’espace et de lumière. Vous qui connaissez la valeur des belles choses et des instants sacrés, vous savourerez ces silences prodigieux seulement altéré par le souffle de la bise, quelques aboiements et une petite musique divine (Nadau que j’aime tant). Les autres comprendront mieux les raisons pour lesquelles il m’arrive de me courroucer lorsque quelques enfants mal éduqués, parfois même des adultes viennent rompre ce grand pacte entre l’homme et la nature d’Aubrac : le silence.