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Billet de blog 11 janvier 2024

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On dira que c'était fatal !

Bon, j’aurai quand même bien résisté, vous trouvez pas ? 48 heures sans écrire le nom fatal : Attal ! Remarquez je n’ai aucun mérite, j'étais empêché. Depuis l’annonce de sa nomination, ce jour fatidique – mardi – je me trouvais sous assistance respiratoire ! Certes, je commence à retrouver mon souffle et mes esprits, mais je vais y aller doucement parce que le choc a été rude.

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J’avais pourtant consacré une chronique explicite à l’égard de ce rescapé de la noblesse de robe, petit bourgeois insolent et pédant à souhait, en regrettant notamment que l’éducation de nos enfants soit confiée à un ministre issu de l’école privée, laquelle constitue la première insulte à la République, première offense à l’égalité. Sans forcer le trait, j’avoue qu’en cherchant aussi loin dans mes états-d’âmes les plus anciens, archivés et bien souvent détruits et dont prescrits, je ne retrouve trace d’une telle tête à beignets. Je m’interrogeais même sérieusement quant au fait de savoir s’il n’avait pas fait appel à un cabinet d’experts pour en être à ce point imprégné. On m’a dit non, non, chez lui c’est naturel ! Alors j’imagine qu’effectivement ça n’a pas dû être facile tous les jours, dans les cours d’école même à l’Alsacienne et à Assas où l’on ne croise pourtant que rarement des hordes d’enfants sauvages de la Seine-Saint-Denis.
Mais enfin, je constate amèrement que Saint-Emmanuel-les-mains-jointes ne tient toujours pas le moindre compte des mes chroniques ! C’est évidemment assez frustrant étant donné l’énergie que j’y consacre. Qui sait si au lieu de suivre les conseils du sage Jaco, il n’a pas été regardé le sondage du JDD - vendu à l'extrême droite - sur les personnalités préférées des Français. Là, effectivement, entre Jordy Bardella et Enrico Macias, le fameux Attal pointe en bonne position. Effrayant non ? Sur quels critères les sondés ont pu faire de ce fat narcissique, précieux, affecté et ridiculement juvénile, un favori ? Je crains qu’en réalité il y ait eu confusion. Sans doute auront-ils cru voter pour Yvan son homonyme , acteur-réalisateur de cinéma, mieux connu pour être le gendre de Serge Gainsbourg. Encore un de ces fameux pied de nez, car si le premier nommé - et désormais ministre – se reconnaît à son allure « propre sur lui », le beau-papa du second faisait plutôt dans le genre cradingue.
Mais enfin, le mignon est à Matignon et cela nous promet quelques grands moments, probablement hystériques. Car lorsqu’il va se pointer à l’ Assemblée nationale, cet espèce d’ancien socialiste strauss-kahnien à ce point capable de démanteler la gauche, va devoir se frotter aux turbulents Insoumis. Les Panot, Saintoul, Portes, Boyard et autres, pourraient bien rapidement lui faire regretter les harcèlements des cours d’école. Rangez le cirage, le goudron et les plumes...
Et s’il passe désormais ses journées loin de sa maman, il pourrait rapidement faire appel à elle pour se consoler. Ce qui ne sera pas hélas mon cas puisque je n’ai plus la mienne… Ne m’envoyez pas de condoléances, car cela fait déjà un moment et vu que je dois avoir a peu près le double de notre premier de la classe, c’est bien ici dans l’ordre des choses.
Bon enfin voilà, il va bien falloir ne pas s’y faire et laisser passer le temps, dans l’espoir qu’il soit le plus bref possible. Mais rien n’est sûr car le mignonet arrive là aux plus hautes fonctions gouvernementales et pourra se targuer d’avoir dépassé la Borne qui aura fait le sale boulot (retraite, immigration…). À lui le privilège d’augmenter les taxes EDF pour apprendre aux pauvres à utiliser encore des rasoirs électriques et certains même à vouloir se chauffer comme des riches ; à lui l’honneur de maintenir tous les privilèges auxquels accèdent de bon droit, cette noble caste dont il est fièrement issu. Je constate toutefois que je ne suis pas le seul à me demander quelles orientations politiques Gaby Attal pourra bien conduire. Il est de toute façon  douteux que lui et son patron jupitérien mettent l'accent, comme naguère Michel Debré, sur la relance de la natalité...

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