Qu’il se soit laissé aller, exaspéré, à bout de nerf ou qu’il soit intrinsèquement violent - auquel on aura probablement un jour de ses nouvelles ! – le type a largement payé son geste et bien au-delà, de tous ceux qui ont commis cette brutalité - souvent plus récurrente et moins réprimée - dans leur foyer ou n'importe où ailleurs, sur un lieu de constat d’adultère, d’humiliation, ect. Et quel que soit l'agresseur, car c’est à peine si, dans ce climat de chasse à l’homme, j’ose rappeler que certaines femmes – au demeurant tellement vertueuses dans leur globalité (!) – peuvent aussi se laisser aller à des gestes inappropriés à l’égard de leur partenaire. Sans compter celles qui méprisent, insultent, provoquent, écrasent et martyrisent.
Cette baffe, montée en épingle, en dit long de la dégradation du climat général dans une société où l’on fait feu de tout bois lorsqu’il s’agit de stigmatiser, d’ostraciser, tout en victimisant. De cas très particuliers, on tente de faire des symboles de l’abomination des uns, de la souffrance des autres. Alors qu’il serait bien plus courageux et productif de poursuivre les combats sociaux et sociétaux, sans chercher sans cesse la petite bête, même si c’est une grosse bête, ou si vous préférez des poux dans la tête, même si elle est rousse.
Comme le fait remarquer mon ami Claude R. dont je vous donne à lire le courriel, on peut bien admettre et comprendre que la macronie et son pendant xénophobe et nationaliste du FN, en fasse ses gorges chaudes comme tout argument purement démagogique et politique. Ce n’est pas bien glorieux, mais en ces temps de disette où l’incompétence de leur président est avérée et sa légitimité tellement contestable, faut bien faire diversion et feu de tout bois pour se réchauffer le coeur.
Mais qu’à l'intérieur de la NUPES, cet acharnement est incompréhensible. On trouve, par exemple, des socialistes, anciens morts-vivants, sortis de l’enfer par la magie de l’alliance des gauches, qui se permettent de la ramener et toujours remettre le métier sur ce pauvre outrage ! Idem chez les écolos même si là, on est malheureusement familiers de ce côté ingérable, cette cacophonie endémique, comme cultivée biologiquement. En résumé si vous voulez - et je voudrais bien être le premier à inaugurer la formule et filer cette belle métaphore : rien d’illogique à ce que les Verts soient immatures. Un peu à l’opposé, si vous aimez mieux, des membres du Conseil constitutionnel qui eux, sont marrons, trop mûrs, prêts à tomber (je ne vais pas trop en rajouter dès fois que demain, les membres de l’EHPAD conduits par inénarrable " Fafa », viendraient à prendre la bonne décision ; enfin, celle qui nous plairait et arrangerait bien tout le monde pour sortir de ce merdier !
Il y a notamment chez les écologistes, une bande de furies qui semblent s'être données rencard dans un si beau courant de pensée, qu’elles viennent altérer et décrédibiliser, pour « se faire les hommes » à tout propos et quoi qu’il en coûte. Elles feraient mieux de préserver leur énergie et leurs coups, pour mieux combattre Saint-Emmanuel-les-mains-jointes qui - mais ce n’est qu’une impression personnelle -, n’a pas l’air de bien les aimer… les femmes !
Il est quand même inouï, alors que l’état policier réprime, intimide son peuple, que le contrat social se dégrade comme aux pires heures des monarchies prérévolutionnaires, que la moitié des petites gens n'arrivent plus à vivre décemment, inouï que des hurluberlus du PS, de ELV et même de quelques LFI illuminés, se figent sur un point obsessionnel et tout bonnement dérisoire. Alors quand les gens de droite, les libéraux de Macron à Wauquiez et les ultra-réactionnaires de Le Pen à ... Le Pen, se mettent à hurler à la gifle d’Adrien, je rigole, je me gausse et me paie une gaufre. Tous ces vieux gros bourgeois (et même les jeunes d’ailleurs, car hélas je vois que cela se reproduit partout où il y a un peu d’argent comme les cancrelat là où il y a un peu de saleté), tous ces vieux gros bourgeois qui ont méprisé les femmes en les cantonnant à des emplois subalternes, en les traitant avec condescendance, en les rétribuant avec mépris et parfois en les exploitant carrément, en leur mettant bien souvent les mains au panier et en les salissant de leurs regards obscènes, que tous ces gens de droite s’offusquent du retour de Quatennens le baffeur, me fait franchement rigoler mais aussi… dégueuler. Car j’ai bien peur d'être l'un des rares à souligner cette insanité, ce cynisme supplémentaire.
Et pour finir, car il va bien falloir te calmer mon pauvre Jaco, comme te le suggère ton docteur, sans quoi tu vas péter une durite ! Pour finir, cela ne vous étonnera pas si je referme le dossier - en espérant que cette fois il ne se rouvrira pas - en allant un peu à contre-courant de mes camarades. Et en disant que si effectivement Quatennens à bien le droit de vivre en paix après avoir payé sa « dette à la société », si effectivement il s’agit aussi d’un dirigeant politique de grande qualité, défendant - ce n’est que mieux - des idées qui me conviennent et me font un peu me lever le matin, il me semble aussi que compte-tenu des circonstances, il aurait pu reprendre une activité moins publique et en tout cas moins exposée à la vindicte. Un grand diable de cet acabit, ça doit bien être capable de faire autre chose que de poser son cul, ad vitam aeternam, sur les bancs de l'Assemblée Nationale pour faire du vent, même si ce vent d'opposition est rafraîchissant autant nécessaire. Il a quand même dû suivre quelques études le garçon. Par exemple, s’il a fait un CAP de forgeron, et bien qu’il retourne à la forge ! Non pour forger son caractère, mais peut-être, mieux le façonner.