Pour ceux qui aiment ça, au plus profond d'eux même, le second coup, ce sera 200 et si vous avez de gros besoins et les moyens proportionnels, cela peut monter jusqu'à 3500 ! Les prix que je vous livre-là ne sont pas ceux d'une prostituée classique, ni même d'une call-girl des beaux quartiers. Les pauvres ! elles aussi tirent le diable par la queue. J'ai lu qu'elles étaient également confinées, toute comme leurs clients évidemment. Et il n'est pas certain qu'elles puissent glisser les centaines de milliards trouvés par Macron sous le porte jarretelle. D'ailleurs que font-elles encore là ? Depuis Sarkozy, plus personne ne baise en France à part entre couples légitimes ou par adultère, mais toujours à l’œil. Car il est bien connu que lorsqu'on amène sa secrétaire, son attachée (pour les SM), sa collaboratrice, c'est dans le cadre du travail. Ou alors c'est gratuit ! Plus de promotion canapé, ni de mariage d'intérêt, nous sommes dans un pays purifié où la vertu pourrait s'afficher sans rougir au fronton des mairies, entre liberté et égalité. Et qui sait si on n'y croirait pas comme à tant de choses tout aussi inouïes. Donc, fini le président de la République qui multiplie les aventures, ne parlons même pas de celui succombant d'épectase dans des couches interlopes. D'ailleurs plus personne n'a vraiment besoin de faire l'amour, c'est même tellement plus joli de vivre avec sa maman...
Et pour le reste donc il est pareillement illégal de respirer à l'air libre, ce qui justifie l'utilisation des masques et on devrait proscrire prochainement l'expression et la critique, ledit masque pouvant aussi faire fonction de muselière. Quant à l'interdiction de penser, elle s'avère inutile puisqu'elle est déjà appliquée par une écrasante majorité... silencieuse !
Nous voici maintenus sous cloche et sans dérogation. Interdiction de lire. Le livre est devenu un produit hyper-toxique. On ne remerciera jamais assez l'état et notre ministre, la très cultivée Bachelot, qui nous protègent, par cette mesure de salubrité publique, de ces poisons violents en fermant librairies et bibliothèques. Et si de petits malins trouvaient le moyen de filer à Leclerc pour glisser un bouquin entre un flacon d'after-shave et un pack de coca (produits hautement nécessaires) ils trouveraient aussi fermés les rayons culturels et criminels. Les plus rebelles qui s'obstineraient à vouloir lire, devraient alors attendre le black friday d'amazon... de non-droit !
Voici le sacrifice demandé par notre charismatique premier ministre. Nous avons bien compris que nous étions en danger de mort. Mais alors ensuite, juste avant Noël mes amis, vous allez pouvoir y aller. Tirer la barbe blanche de l'autre con dans son uniforme rouge, vous coller aux vitrines des grands magasins, vous bousculer pour mieux vous intoxiquer de cette consommation mortifère qui alimente la bêtise et les caisses des multinationales. Faites juste gaffe aux barbus déguisés en cuisinier avec leurs lames de 50 cms ! Il faut que vous le lâchiez votre pognon bandes de rats, les fêtes ça sert à ça. Faire tourner la caisse enregistreuse...
Je pense exactement et évidemment l'inverse. On devrait s'en foutre de se faire plaisir à Noël. Cette surabondance de cadeaux, cette fête surjouée et même surfaite, autour d'un symbole avilissant pour l'enfance, voire d'une religion débilitante, c'est une supercherie, une escroquerie. Sans doute le plus grand hold-up d'état avec la TVA.
Du business, du commerce, toujours plus de business et de commerce. Des cadeaux à foison, des jouets à profusion, la gabegie à l'abjection ! Car qui se soucie des autres, les deux tiers de la planète, de ces enfants que nos sociétés opulentes, égoïstes, rejettent et privent du plaisir de croquer dans une orange, de connaître le goût du chocolat. Qui s'en soucie ? Casteix, peut-être ? Non car ça ne sert jamais une réélection....