Mettons cette "réforme" à la poubelle !

Alors, il est exact que je n’avais pas prévu d’intervenir cette semaine. Ayant eu la chance de trouver un éditeur pour mon premier roman, que j’aurai le grand plaisir de vous proposer dans quelques semaines, il me reste un gros travail de relecture. D’autant que j’envoie un texte brut, c’est du brut ! Et un sacré boulot derrière… D’autant que lorsqu’ils vous font l‘honneur et même l’aumône d’accepter de prendre votre bouquin, il vous le font payer - les salauds !- par des exigences un brin tyranniques. Mais enfin on en reparlera fatalement.

Et puis je dois aussi à mes copains de la Seyne-sur-Mer et de l’Aubrac, une petite vidéo de leur rencontre où ils filent le parfait… aligot.

Mais je dois bien l’admettre aussi, je ne savais plus trop trouver les mots pour exprimer ma colère devant ce qui se passe en France et mon franc dégoût à l’égard de mes proches comme des plus lointains (dont je me fous évidemment), ces petits bourgeois de merde qui loin de s’indigner, trouveraient presque normal que l’on rajoute des années de travail à des pauvres bougres, alors qu’un peu partout, des monstres gagnent des fortunes sans riens branler ! Quant à tous ces vieux qui sont pour la retraite à 64 ans alors que certains  l’ont prise bien plus tôt - ou jamais car pour eux seul le boulot compte! -, tous ces vieux qui votent Macron en louant sa jeunesse (belle jeunesse en effet !), qu’ils crèvent ! Et vous l’avez vu, j’ai décidé d’être poli !

Non je n’avais pas envie d’écrire cette semaine et ceux qui me connaissent mal ou pas du tout sur Mélanchronique, vont découvrir que ce qu’il me manque en réalité, désespérément, c’est le mental. Martine m’a déjà envoyé un verre d’eau à moitié vide dans la figure… elle a bien visé ! Et si je sors malgré tout de mon petit silence d’une semaine, c’est encore à elle que je le dois. A elle et à ce collègue éditorialiste - Mačko Dràgàn - , hébergé comme moi sur le blog de Médiapart. Il a eu le sang froid d’écrire tout ce que j’aurais pu écrire si j’en avais eu, non pas le courage, mais le ressort ! Je vous invite à prendre cinq minutes pour découvrir le texte ci-dessous. 

Il n’y a désormais qu’un seul mot d’ordre. Tous ceux qui s’opposent à cette mesure de report de l’âge de la retraite, mais aussi à la politique économique injuste, à la dérive d’une société capitaliste qui nous entraîne à toute allure dans le mur, doivent le dire, le crier, défiler et se révolter. Nous devons nous activer, y compris sur les réseaux, dans les conversations et naturellement dans la rue. Et s’il faut mettre un gilet jaune, c’est moche, mais tant pis, on le mettra !

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Manif en chansons à Mende, si vous ne l'avez pas encore vue : 

https://www.youtube.com/watch?v=5eAb5RoNxhQ&t=43s