Je ne sais d’ailleurs quel homme de droite à reconnu qu’il était plus confortable d’être de gauche. A qui le dit-il !
Du pays de Jaurès, mais jamais je n’ai milité, ni adhéré au PS. C’est drôle, je ne l’ai pas senti. Tout juste leur dois-je - et ce n’est pas rien quand même ! - de m’avoir débarrassé de Giscard en 1981 et de Sarko en 2012. Oui je sais, c’est vieux et dit comme ça, cela n’a rien de folichon, mais je vous l’assure, nos deux François réalisèrent, chacun dans leur style, un sacré exploit, puisque va-t-en voir pourquoi, nous sommes en France dominés par les con...vaincus qu’avec les libéraux c’est beaucoup mieux ?
Je ne vais pas réécrire, là maintenant, l’histoire de Mitterrand. Chacun en connaît des bribes ou des livres entiers. De mon point de vue, si l’on avait dû inventer le mot charismatique à l’usage d’une seule personne, c’est à lui qu’il aurait été destiné. Je n’oserai pas ajouter que cela vaut aussi pour... machiavélique. Mais la gauche française paie lourdement les turpitudes mitterrandiennes. Elles consistèrent à la fractionner, entre d’un côté les classes populaires - chères à Georges Marchais - et de l’autre les bobos – Lang, Strauss-Kahn, Delanoë et toute cette engeance -. Ces socialistes qui prétendent avoir le cœur à gauche, mais qui l’ont surtout près de leur porte-monnaie. Faire monter le Front de Jean-Marie Le Pen pour déstabiliser la droite et amoindrir le Parti Communiste dont il devinait que les électeurs déçus par le social-libéralisme amorcé par Fabius et poursuivit ensuite par tous les autres, échoueraient dans les filets d’un populisme pur et dur. A bien y regarder, il y a du Mitterrand en Macron et je crois même qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’un véritable plagiat de la fourberie la plus vile.
Bravo ! Le vrai fossoyeur de la gauche, ne vous en déplaise, fut notre « libérateur » de 1981. Je n’aimais pas, même si je me suis toujours senti plus près d’une gauche de conviction, que l’ont dit radicale et pourquoi pas extrême, que l‘on dise d’eux, les « socialos ». Ça allait bien dans la bouche d’un Nationaliste, mais pas dans celle d’un humaniste. L’ennui, c’est que les socialistes, que je respectais, y compris jusqu’à l’élection de François Hollande, ce sont tellement déconsidérés, qu’ils sont devenus pareillement à mon estime… des socialos. Des clowns, des pas rigolos du tout, de tristes sires, des guignols sans foi - c’était couru d’avance - mais aussi sans talent.
La sanction est tombée en avril dernier. Hidalgo, l'une de ces actrices minables de la tragédie socialiste, a obtenu 1,7 % des suffrages à la présidentielle. Moins que Jean Lassalle et la honte absolue, moins que Dupont Aignan (!) dont on parle tout de même beaucoup moins dans les médias. Score d’ailleurs semblable à celui qu’aurait réalisé Hollande en 2017 s’il avait eu le culot d’y aller. Car il en a du culot, le type, de ramener encore sa fraise et de vouloir expliquer la vie à ses petits copains, alors qu’il est le seul responsable du désastre. Je l’ai déjà écrit, mais ça vaut le coup de remettre ça : je me demande bien ce qu’elle lui trouve, la Julie Gayet ? Sans doute c’est qu'elle aime les mecs qui ont du culot ! Y a des pervers partout…
Alors au PS, j’espérais qu’il ne réchapperait de cataclysme, que les vrais, les purs. Ceux qui ont, grâce à leur alliance avec les Insoumis et l’écologie, obtenu le meilleur score au premier tour des législatives et, même si le système est pourri, obtenu une représentation digne de ce nom à l’Assemblée, une trentaine de député je crois, alors qu’Hidalgo les avait rayé de la carte électorale, un mois plus tôt. Et bien non ! ils sont toujours là, ces malfaisants, les Cambadélis, Le Foll qui se sont hélas reproduits en prenant les traits de Delga, Mayer-Rossignol, l’inénarrable Geoffroy et d’autres politicards n’ayant pas encore trouvé leur place en Macronie, mais usant et abusant de leur pouvoir de nuisance sur l’ensemble de la gauche à laquelle ils n’ont au fond d’eux même, qu’une appartenance virtuelle car purement opportuniste.
Je ne prétends pas qu’Olivier Faure ne l‘a pas été, opportuniste, en choisissant la Nouvelle Union Populaire, mais au moins il a fait le choix de ne pas enfoncer un peu plus sous terre, la mémoire de Jaurès, du Front Populaire et du Conseil national de la Résistance. Respectable quand même, non ?
J’ajoute et j’en finis, en soulignant à quel point tous ces socialos - ça y est je l’ai lâché !- se couvrent de ridicule et même de honte, en revendiquant quoi que ce soit alors, que le PS qui fut le premier parti de France en nombre d’adhérents, n’a trouvé que 25 000 militants pour l'élection de leur premier secrétaire. Désormais les seuls rivaux restant à leur mesure, ce sont les Radicaux de Gauche. Il est même question que les dissidents, opposés à la Nupes, fusionnent.
Cela fera des économies d’énergie : ils pourront se réunir dans la même cabine téléphonique...