2 juin /
Une journée d'info sur le sujet de la légalisation de l'aide active à mourir dans la future loi française :
relevé dans les alertes google :
3 articles des provie contre l'aide active à mourir: infochrétienne, alliance Vita, Généthique
https://www.alliancevita.org/2023/06/euthanasie-extension-loi-quebec/
fortes controverses : ils sont choqués par :
étendre le recours à l’aide médicale à mourir (AMM), à des personnes handicapées dont le pronostic vital n’est pas engagé :
Comme pour d'autres problèmes de santé, il n'est pas indispensable d'être mourant pour bénéficier d'une aide active à mourir, normal :
pas de discrimination entre différents problèmes de santé, le droit à l'AMM est d'abord lié à des souffrances inapaisables...
le fait que le Québec doive suivre la loi fédérale fait débat :
non, sauf pour les pro-vie...
autoriser une demande anticipée pour une aide médicale à mourir concerne principalement les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer...
et alors ??? qui veut passer peut-être 10 ans à être traité comme un corps objet de soins, quand le cerveau ne fonctionne plus ? Ce sera le choix de chacun de demander ou pas une aide médicale à partir du moment qu'ils décideront, par rapport à l'évolution de la maladie, normal.
imposer la proposition d’AMM aux maisons de soins palliatifs, en l’assimilant à un « soin »
normal : la clause de conscience est individuelle et ne doit pas être attachée à un établissement, l'aide active à mourir est bien le dernier soin qu'on peut donner à un mourant.
Ils accusent, comme d'habitude :
banalisation progressive de l’euthanasie :
FAUX, rien de banal au passage de la vie à la mort, aidé ou pas.
assimilation abusive de l’AMM aux soins palliatifs : normale, rien d'abusif : ce qui est abusif est de préférer laisser souffrir les mourants de longues semaines voire des mois...
stigmatisation des personnes handicapées : FAUX tout simplement !
De nombreux handicapés acceptent leur vie longtemps, mais arrivés à la fin de leur vie, ils ont droit comme les autres à une fin selon leur choix, y compris par aide médicalisée à mourir, s'ils le souhaitent. Pas de ségrégation. Pas d'obligation à continuer à vivre pour ceux qui réclament la mort délivrance de leurs souffrances inapaisables.
https://www.genethique.org/euthanasie-au-quebec-le-lieu-au-choix-du-patient/
on est dans le délire :
« de manière pratico-pratique comment on répondra à la volonté des patients qui souhaiteraient recevoir l’AMM au zoo, ou au musée, entre autres possibilités ».