jacqueline salenson

pour des meilleures fins de vie dans le respect des directives du patient, droit à une aide active a mourir

gaillac - france

Sa biographie
ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay aux Roses, professeur de mathématiques, passionnée de psychologie et de philosophie, athée sensibilisée à la mort et aux fins de vie depuis mon enfance: ma mère double orpheline de la guerre de 14 parlait de la mort tous les jours...traumatisée11… jusqu'à sa mort, puisque à son entrée en EHPAD à 98 ans, elle s'est présenté en disant "je suis orpheline"... ce qui a jeté un froid... Morte à 101 ans après 3 semaines d'agonie. Entre mes 6 et 9 ans nous allions toutes les semaines à l'hospice d'Ivry voir ma grand-mère paternelle qui avait "perdu la tête"... le pire hospice du pourtour de Paris d'après Denis Labayle... des dortoirs où des vieux et surtout vieilles agonisaient ... On a refusé à mon autre grand mère la mort douce qu'elle donnait à ses chiens et chats auparavant et qu'elle demandait chaque jour.. elle est morte après 5 mois de souffrances horribles, grabataire, sans pouvoir bouger avec pour seule vue celle du plafond blanc de sa chambre... Militante pour une fin de vie choisie depuis 2004 d'abord au sein de l'admd, déléguée Hérault puis Creuse, 4 ans administratrice, démission cause désaccord sur la gestion, participant ensuite à la création de AAVIVRE sa fin de vie, puis adhérente au Choix, citoyens pour la mort choisie dès sa création et administratrice : co-trésorière et revue de presse depuis nov 2022. Adhérente aussi à Ultime Liberté. Je demande que le système de santé français change sa loi pour respecter enfin ses usagers dans leur choix de vie et de mort. J'ai le droit de préférer ma mort à ma vie, et j'ai le droit de me faire aider dans ce but, pour une mort non violente mais douce et rapide, dès lors que ma vie va se terminer de toutes façons, mais dans un état de santé déplorable et incurable... indigne de mon idée de la vie. D'autres sont de mon avis. D'autres ont le droit de préférer des prolongations de vie médicalisée à n'importe quel prix, moral et financier, même dans un état de santé de "légume" ou de "plante verte"..., même en souffrances... Les lois de notre république laïque doivent respecter les uns et les autres... seule la laïcité des lois est un outil de paix entre les différentes philosophies de vie.
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