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pour des meilleures fins de vie dans le respect des directives du patient, droit à une aide active a mourir

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Billet de blog 6 novembre 2013

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michel landa et la lutte pour le respect du citoyen par le système de santé

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J'ai invariablement soutenu les idées de Michel Landa, qui sont les miennes depuis toujours :

 Donner enfin aux citoyens la maîtrise de leur vie, jusqu'à leur mort, dans le système de santé français, sans que les médecins ni les familles (définies comment?) ne décident à notre place de notre fin de vie :

C'est à ce moment de fragilité que la loi actuelle permet au médecin qui nous soigne, qui peut être un parfait inconnu, contrairement à notre liberté de conscience, de décider de notre sort à notre place, comme « le père » qu'il n'est pas, comme « le dieu » qu'il n'est pas...,

y compris dans le cas où le malade a pris la peine de rédiger ses « directives anticipées », nommer sa « personne de confiance »,

qui ne sont actuellement dans la loi que des outils de conseil pour le médecin qui décide seul, après avoir pris aussi conseil de son équipe (pas d'une autre!... on sait que son équipe lui ait soumise par nécessité, … pas du ou des médecins habituels de la personne ... ), voire de la famille (laquelle?), dès lors que la personne n'est plus en état de s'exprimer.

 Pour cela : je réclame une loi de liberté pour tous les citoyens :

nécessité de changer la loi actuelle dite Leonetti, pour obtenir le respect de nos directives, quelles qu'elles soient, y compris dans le cas  de demande d'une aide médicalisée à une interruption volontaire de vie, douce et rapide, dans un cadre que la loi doit préciser

(pour moi, demande réitérée de l'intéressé, représenté par sa personne de confiance si nécessaire, souffrances insupportables, morales et/ou physiques, et impuissance de la médecine à améliorer l'état de santé gravement déficient de la personne)

 je demande l'éducation de toute la population (médecins et soignants inclus) à la nécessité d'écrire directives anticipées et/ou nomination de la personne de confiance, dès 18 ans, puisque l'accident ou la maladie n'est pas nécessairement prévisible et peut nous mettre alors dans l'incapacité de nous exprimer.

 Ré-ouvrir un espace de parole autour de la mort, qui nous attend tous, petits ou grands, nul ne sait quand et où, ni comment.

A chacun de réfléchir à son désir de voir sa vie prolongée ou pas par la médecine, selon la qualité  de vie restante, d'accepter ou non de souffrir, de décider volontairement de sa fin ou de laisser faire « la nature » ou « la médecine » … A chacun son choix !

 Modifier la formation des médecins et soignants autour de la vie et de la mort.

L'être humain est un tout, la médecine occidentale qui le morcelle en organes et maladies vus séparément les uns des autres, et considère le corps indépendamment de son environnement et de l'esprit et/ou âme, ne répond pas à la plupart des préoccupations humaines de santé.

La bonne santé ne se réduit pas à l'absence de maladies (définition de l'OMS).

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