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pour des meilleures fins de vie dans le respect des directives du patient, droit à une aide active a mourir

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Billet de blog 28 août 2023

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mensonges ou élucubrations quant à la future loi de fin de vie

notre société serait en déclin, question humanité ? pas si sûr... pas de différence d'intention (celle du patient, jamais celle du médecin) quant à la mort choisie: euthanasie ou suicide assisté la convention citoyenne veut être respectée dans ses conclusions : permettre une loi de santé où le patient est le seul décideur

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

suite à l'article du blog de Jimmy Behague, président de Neurodiversité France et gestionnaire.

https://blogs.mediapart.fr/jimmybehague/blog/240823/euthanasie-suicide-assiste-de-vrais-dilemmes?at_medium=custom3&at_campaign=67

Notre société est accusée de bien des maux. Démocratie en danger. Moins de convivialité et d'entr'aide. Trop d'immigrés clandestins ou pas... Economie en baisse...

Vrai ou faux ? Je l'ignore...

Personnellement je vois grandir la haine de l'Autre, ou du moins son expression ? Racisme, xénophobie, haines religieuses... ce qui me navre...

Mais je vois aussi des collectifs qui travaillent pour améliorer la situation, tant environnementale qu'humaine...

des choses positives, de plus en plus nombreuses... je vois des jeunes solidaires qui s'activent pour améliorer les choses.

La médecine moderne oblige à survivre un nombre grandissant de personnes qui sont totalement dépendantes et de la médecine et d'autrui. On ne s'occupe pas de leur bien-être, souvent impossible à réaliser, on est fier si la longévité augmente, peu importe si c'est dans un piteux état qui provoque évidemment un mal-être. On est fier de faire de la recherche médicale sur ces pauvres gens... on essaye des nouvelles molécules, des techniques opératoires, etc... et on ne voit pas cette recherche déboucher sur du solide...

Cela profite à un certain nombre de soignants et à tout ce qu'on nomme bigpharma... et l'or gris...

Notre système de santé ne cherche plus que la rentabilité... pas le bien-être des gens.

Les actifs doivent donc assumer un nombre de plus en plus important de personnes « incapables » totalement dépendantes, parce que leur cerveau est atteint et ne leur permet plus de vivre sans des aides importantes, tant techniques que matérielles. Est-ce raisonnable?

Quel est le nombre de personnes qui gisent dans un lit d'hôpital sans aucune chance d'en sortir sauf "les pieds devant"...on dit « légumes » « plantes vertes » le mot « gisants » peu utilisé est assez parlant... Je n'ai jamais vu de chiffres sur ce sujet ?

et on continue de s'acharner à les faire vivre artificiellement au cas où un miracle arriverait....

et on continue de refuser le droit aux humains de décider de leur mort et de les aider pour qu'elle soit douce et paisible le jour où ils le décideront,

qu'ils choisissent le jour et l'heure pour qu'ils puissent être accompagnés de ceux qu'ils aiment... ou

qu'ils préfèrent s'endormir avec une sédation terminale sans préciser l'heure de leur mort.

(actuellement il est impossible d'obtenir une sédation terminale si on estime que vous avez plus de 3 jours d'agonie à vivre...souffrez beaucoup et longtemps peut être on vous soulagera le dernier jour...? ou l'avant dernier? )

La loi a enfin interdit l'obstination déraisonnable en 2005 mais elle reste évaluée par le médecin responsable...aucun critère objectif dans la loi... L'obstination déraisonnable se poursuit...

- trop de médecins pensent que la mort est leur échec alors qu'elle n'est que naturelle

- trop de médecins ont fait croire en une science si grande que plus personne ne mourrait, qu'on soulagerait toutes les souffrances...

alors certaines personnes refusent de croire que la médecine ne soit pas le miracle qu'elle a promis et s'offusquent que la mort existe encore...

De ce fait, nous connaissons tous des personnes maintenues en vie artificielle inconscientes et d'autres encore conscientes qui souffrent et qu'on laisse souffrir même lorsqu'elles demandent la mort délivrance et on peut les comprendre pourtant...

Que ce soit les médecins qui infligent ces tortures à des malades me choque beaucoup plus que l'évolution de la société actuelle, pas si mal que çà , à mon sens.

« différence entre euthanasie et suicide assisté. » : la différence entre « euthanasie » et « suicide assisté » , mots qu'on préfère ne plus utiliser compte tenu des interprétations diverses et variées de ce vocabulaire ancien, est très mince :

dans les deux cas

la décision de mourir est celle du patient (qui va mourir dans un temps relativement court, prévision très difficile mais estimée à moins de 1 an, avec des souffrances prévisibles … ),

  • le médecin consent à l'aider pour que la mort soit douce et paisible et non pas horrible...

  • le médecin rédige l'ordonnance,

  • le médecin se procure les produits nécessaires,

dans l'un des cas, le mourant prend ces produits seul parce qu'il le peut encore,

dans l'autre cas, le médecin lui injecte ces produits parce qu'il est incapable de les absorber autrement.

La différence est tellement mince et nulle quant à l'intention de mourir (celle du patient) que nombre des états qui ont légalisé l'euthanasie ou l'aide active à mourir selon le vocabulaire, ne distinguent pas les deux cas...

La Convention Citoyenne : Elle a demandé que

les soins palliatifs soient donnés par tous les soignants et pas seulement par ces spécialistes dogmatiques de la SFAP qui refusent l'idée même de la possibilité pour le patient de demander une mort plus rapide. Ce qui facilitera leur extension, particulièrement au domicile. Les services spécialisés pouvant faciliter la formation des soignants encore ignorants...

l'aide active pour mourir en douceur et plus vite puisse être donné par les médecins sous les deux formes : euthanasie et suicide assisté, selon les capacités du patient au moment de sa mort.

Dire qu'elle a renoncé à l'euthanasie est un mensonge.

Très normalement elle a demandé un cadre d'autorisation pour le médecin qui va aider  : d'abord soulager les souffrances morales et pas seulement physiques, lorsqu'elles s'avèrent incurables, ensuite s'assurer de la liberté d'expression du mourant quant à sa demande (des directives écrites préalablement peuvent être une preuve d'un choix de fin de vie délibéré et réitéré, l'avis de la personne de confiance est important)

Elle a aussi prévu la clause de conscience pour ne pas obliger un médecin a faire un acte contre ses convictions philosophiques ou religieuses.

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