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Billet de blog 15 décembre 2012

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Quand le père de Gabriel Iacono parle de pédophilie..

On se préoccupe souvent  des enfants victimes d’abus, mais rarement des adultes à qui ils ont la bonne idée de révéler leurs abus. Que voici un article agréable à lire malgré la gravité du sujet.

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On se préoccupe souvent  des enfants victimes d’abus, mais rarement des adultes à qui ils ont la bonne idée de révéler leurs abus. Que voici un article agréable à lire malgré la gravité du sujet.

Avec le ton mordant qui caractérise son style, Philippe Iacono - père de Gabriel dont l'histoire a défrayé la chronique - pose le problème très sérieux de l'attitude à adopter lorsqu'une personne est confrontée à des révélations graves qu'un enfant vous rapporte et qu'il faut prendre en compte. Il est évident que la société s'est en quelque sorte dotée de blindages pour affronter cette situation, et que pour ne pas laisser l'enfant en danger il faut agir à bon escient.

Comment percer ces carapaces à couches multiples et déjouer les pièges ? A lire cet article, la personne qui s'imagine dans la situation se verrait presque dans un rôle du genre Indiana Jones tant le chemin qui permet de mettre en  évidence les transgressions sexuelles est semé d'embûches.

Remercions donc Philippe Iacono de nous avoir fait profiter de son talent et de son humour pour nous livrer ce  "Petit Manuel à l’Usage des Adultes Victimes de Révélations d’Abus Sexuels"  A lire ici...

Ou téléchargez la version pdf

Note :  pour mettre en perspective cet article avec ce que que dit la loi - au lecteur de faire éventuellement le grand écart - je rappelle ici l’article 223-6 du Code pénal  :

« Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit, contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. »

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