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Billet de blog 11 janvier 2023

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A propos de la mini-série de la télévision sur l'affaire Outreau

Une mini-série consacrée à l'affaire sort le 17 janvier.

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MINI-SÉRIE AFFAIRE OUTREAU : ENTRE LE VRAI ET LE FAUX, DÉMÊLER LES FILS DE LA PELOTE ?

C’est bien, la télévision : ça occupe sainement.

France télévision va donc sortir, à partir du 17 janvier, une mini-série sur l’affaire judiciaire dite d’Outreau (quatre épisodes de 50 mn chacun, et un par semaine. Tournée dans les studios de Vilvoorde, en Belgique). L’argumentaire des auteurs réalisateurs (Agnès Pizzini et Olivier Ayache-Vidal ), indique : « Pourquoi, vingt ans après, revenir sur cette affaire qui a été jugée et semble terminée ? »  Bonne question. La réponse : « Parce que les plaies ne sont pas cicatrisées ». « Parce que les acquittés souffrent encore. » Fort bien, même si tout le monde nous dit qu’il est inutile de remuer tout ça, que c’est fini, etc. Fini, mais pas fini, donc.

Qu’est-ce qu’il leur prend de vouloir une fois de plus resserrer les boulons de l’histoire officielle qui paraissait pourtant bien ancrée dans l’inconscient collectif ? L’opinion publique pensait avoir à peu près tout compris, à coup de matraquages réguliers : des condamnations (4), des acquittements (13). Douze enfants reconnus victimes de viols, de violence et de prostitution (dont des enfants d’acquittés) .Trois procès (2004, 2005, 2015). Des excuses de tout le monde, merci. Affaire bouclée, contrairement à d’autres affaires judiciaires où les doutes subsisteraient. Pour Outreau, aucune zone d’ombre. Circulez !

Pourquoi alors revenir la-dessus? Pour faire de l’argent ? Peut-être, d’autant plus que Netflix s’attaque aussi à l’affaire. Pour devancer Netflix, craignant peut-être que le géant américain soit moins sympa avec les turpitudes sexuelles des Frenchies ? Peut-être. Pour bétonner encore une histoire racontée pas si solide, peut-être bien aussi. Pari risqué malgré tout. Pour ma part, je m’inquiétais que cette sombre histoire passât aux oubliettes. Grace à la télévision française, elle revient sur le devant de la scène. Tant mieux en un sens. Tant pis dans un autre, tant le travail est orienté.

On verra bien ce que cette série a dans le ventre.

En attendant, j’ai regardé sur la 5, dimanche 8 janvier, l’émission C Médiatique , présentée par Mélanie Taravant. Il y avait sur le plateau : Eric Dussart, journaliste à La Voix du Nord, André Vallini, ancien Président de la Commission d’Enquête Parlementaire sur l’affaire, Gilles Antonowicz avocat et écrivain, et Agnès Pizzini, la réalisatrice de la série à venir.

L’objectif de la chose était très clairement de faire la promotion de cette série. Bien joué, la pub n’était pas mal. Tout est bétonné de chez bétonné . La réalisatrice Agnès Pizzini se défend très bien et le produit fini semple tenir la route. Gilles Antonowicz, avocat qui a été conseiller technique trouve ça merveilleux et est tout emballé. Tant mieux pour lui. Moi, j’étais furax.

Alors bien sûr, il y aura eu quelques petits accros dans la préparation de la série. Contactée, Marie-Christine Gryson-Dejehansart, experte psychologue qui rencontra longuement les enfants abusés, et jamais désavouée contrairement à ce qui fut asséné. Elle a publié en son temps, puis republie aujourd’hui, complété, La Vérité abusée (chez Fabert). Elle était donc particulièrement bien placée aux avant-postes de l’affaire pour en parler. Mais après avoir rencontré l’équipe de la série, elle déclinera l’offre, considérant qu’on ne lui aurait pas accordée suffisamment de liberté de parole. Contacté aussi, rencontré longuement en discutailles d’après Pizzini, le juge Burgaud refusera également. Bon tant pis, on fera sans eux: somme toute, plus peinard comme ça. Pour le contradictoire, circulez y a rien à voir (on a pris l’habitude). A la question de la présentatrice (« Et comment va-t’il ? »), Pizzini répondra à tant de touchante sollicitude que le juge n’a pas changé, qu’il est toujours aussi raide et coincé, et qu’il est toujours convaincu d’avoir bien travaillé. Chacun ricane et se tortille sur le plateau. Ce bon travail peu criticable, c’est ce qui, au passage, était aussi à l’époque la conclusion de l’Inspection Générale des Services Judiciaires (IGSJ), qui ne sanctionna donc pas Burgaud1, malgré les pressions…

Autre petit problème : que dire du couple Lavier, condamné à Saint-Omer, acquitté en appel à Paris, mais condamné en 2012 pour violences sur deux de leurs enfants et corruption de mineurs, (que du sursis, ouf) , et le papa Lavier, qui va repasser bientôt par la case justice : une de ses filles, aujourd’hui majeure, l’accuse de viols… Difficile d’évoquer alors tous ces gentils acquittés qu’ont jamais rien fait de mal. Posera-t’on la question à Fabienne-Roy Nansion, copine de Dupond-Moretti, devenue avocate du Lavier ? On pourrait le faire, dans la mesure où elle participe à la série. On ne le fera pas, bien entendu. Pas grave… Le mensonge par omission, c’est très bien : on ne pouvait quand même pas parler de tout.

Car les mensonges à venir seront très subtils et très très difficiles à détecter, surtout par le profane. Il est à craindre que tout le monde avale la chose sans broncher, sans se rendre compte que la viande, bien épicée, est totalement gâtée.

Des faux-vrais et des vrais-faux, des faux-faux et des vrais-vrais ?

En tout cas, ont accepté de participer à la série les acquittés Daniel Legrand fils, Dominique Wiel le curé, Thierry Dausque, Alain Marécaux l’huissier. Ajoutons François-Xavier Marécaux, fils de l’huissier qui à l’époque accusa son père, et Jonathan, un des fils Delay. Il y a aussi des conseillers techniques comme l’avocat Gilles Antonowicz, bon connaisseur de l’affaire, et auteur d’un plutôt bon ouvrage2…mais qui semble, et la raison en est obscure, avoir complètement rétropédalé sur le sujet...

Où tout de même ça se corse un peu quant à l’objectivité de la série. Car il y a aussi Hubert Delarue, l’ancien avocat de l’huissier, puis avocat de Legrand fils à Rennes, ami très proche de Dupond-Moretti, l’actuel Garde des Sceaux3. Son fils Julien, qui suit papa partout, et avocat de la défense aussi. De même que Blandine Lejeune, Fabienne Roy-Nansion (aujourd’hui avocate donc de Franck Lavier). Toutes des consœurs et copines aussi de Dupond. Mais surtout le journaliste belge Georges Huercano-Hidalgo, auteur à l’époque d’un ouvrage très partisan et pro-défense sur l’affaire et réalisateur de plusieurs documentaires sur Outreau dont on s’aperçoit aujourd’hui qu’ils ont été produits par Luc Martin Gousset, devenu un ami, et surtout producteur associé de la série dont nous parlons. C’est d’ailleurs ce même Huercano qui permettra à Agnès Pizzini de rencontrer plusieurs protagonistes de l’affaire. Il est vrai que Huercano a de l’entregent et reste spécialisé dans le déminage d’affaires explosives (comme l’affaire Dutroux). On se souvient peut-être (ou peut-être pas) que c’est lui qui interviendra en prison, via la sœur de Daniel Legrand (Peggy Legrand), pour que celui-ci revienne sur ses aveux étourdis concernant le meurtre d’une fillette auquel il disait avoir assisté… Legrand se rétractera, en effet (subornation de témoin?). On n’invente rien, c’est Huercano lui-même qui l’écrit dans son livre4. Le même Huercano-Hidalgo qui, dans son livre toujours, déclarera que c’était l’avocat Hubert Delarue, le médailler d’honneur, qui faisait fuiter dans sa direction des documents durant l’instruction. C’est pas bien, et surtout c’est interdit. D’autant plus pas bien que c’est le même Delarue, accompagné de l’avocat Franck Berton, qui déposera plainte à un moment donné pour non-respect du secret de l’instruction. Outreau, c’est tout comme ça aussi : tout et n’importe quoi... La mini-série en parlera-t’elle ? Les paris sont lancés.

Démêler les fils ne va donc pas être aisé du tout, car la pelote est emberlificotée et embrouillée dans tous les sens. Cela reviendrait à faire le partage dans la série entre le vrai et le faux. Ou, plus exactement entre le faux-vrai et le vrai-faux. En passant bien sûr par le faux-faux et le vrai-vrai. Tout est savamment verrouillé et aucun média français5, on peut le prévoir, n’émettra de sévères critiques. De sévères critiques qui seraient pourtant justifiées.

Ce que l’on verra, porté par l’axiome que l’instruction de Burgaud fabriquait de la fiction (dixit Pizzini6), c’est une sorte de redressage et pour tout dire de « révision » de l’instruction. Si l’instruction créait du faux, il est donc légitime, sain et autorisé de remettre du vrai là-dedans. Vous suivez ? Il faut donc refaire l’histoire tordue7 . Florence Aubenas, autrefois : « Ce dossier phénoménal, gigantesque, s’est substitué à la réalité […]. Il est devenu plus vrai que le monde, plus palpitant que la vie. La cohérence à respecter est désormais celle de l’affaire […]. Que le réel s’y plie va devenir l’enjeu de l’instruction. »

Fichu réel qui emmerde tout le monde.

Fichu réel, en effet, qui ne fait jamais ce qu’on lui demande. Têtu comme c’est pas possible. Que personne ne sorte ! Au secours ! Fermez toutes les issues !… L’un a vu le réel filer par la porte. L’autre, juré craché, se tirer par la fenêtre. Un est persuadé qu’il est là, en fait, malin, sournois, planqué dans un placard ou sous le tapis, ce réel qui s’immisce partout. Bref, qu’est-ce qu’il est fuyant !! Enfin, quand on l’aura retrouvé (ça fait 20 ans qu’on le cherche) il faudra bien l’attacher solidement pour qu’il ne se fasse plus la malle ; il faudra bien l’interroger, avec des moyens peut-être un peu musclés. Mais, bon. Il faudra en effet le redresser pour qu’il ressemble enfin à ce à quoi on a envie qu’il ressemble. A force pourtant d’être ainsi redressé, tordu, maltraité, le réel a maintenant une tête épouvantable. Il n’est plus guère présentable. Comment va-t’il réagir (parce qu’il est malin, le bougre) ?

On comprend donc que c’est l’instruction (et comme c’est joliment dit) qui « pliait le réel ». Il va donc s’agir maintenant de le plier dans l’autre sens pour le redresser. Mais comment faire? Par un moyen qui semble original et qui pourrait rendre envieux et jaloux tous les historiens. Par exemple, les auditions chez le juge sont représentées, fidèlement nous dit-on et conformément aux procès verbaux d’instruction (on vérifiera). Mais d’un coup, arrêt sur image si l’on peut dire. Un des protagonistes (le vrai-vrai), vieilli de vingt ans comme tout le monde (le temps passe, eh! oui…) arrive dans l’image filmée et le temps passé agit alors comme une sorte de mélasse temporelle translucide. Tous les personnages (les vrais-faux, comédiens) en deviennent immobiles, statufiés et médusés comme au Musée Grevin par le regard furieux de Legrand, de Wiel ou des autres, sortes de Gorgones modernes capables de figer les gens et le Temps. Alors ce dernier s’arrête (« Oh ! Temps, suspend ton vol ! ») et l’acquitté vient faire peinard son petit commentaire personnel sur l’affaire devant la caméra. Genre Daniel Legrand, un peu énervé, au moment d’une audition dans le bureau du juge Burgaud : « Mais comment Badaoui elle se souvient comment que j’étais habillé deux ans avant ? Le juge lui a même pas demandé ! C’est n’importe quoâ, etc ». Agnès Pizzini reconnaîtra que le procédé était hardi, mais que les pauvres victimes acquittées ont beaucoup aimé le jeu: une catharsis. Bon, les enfants (réels, c’est-à-dire les vrais-vrais) n’ont eu droit à rien.

Quant à l’originalité du procédé, salué par tous comme étant particulièrement innovant, il avait déjà été utilisé par Elia Kazan dans son film L’Arrangement (1969), avec Kirk Douglas et Faye Dunaway : superbe d’intelligence! Le personnage principal, devenu adulte, revisite son passé et rencontre ses parents, etc. mais c’est une œuvre de fiction, une création artistique, ce qui change tout...

Car le cinéma (de fiction et documentaire), et l'art en général, reste un artefact et ne propose jamais du réel, sinon sa possible tentative de représentation. Comme ce que produit la littérature est de la littérature, ce que produit le cinéma reste du cinéma. Ce que produit un documentaire est du documentaire, jamais du réel, même s’il permet par ailleurs de l’éclairer et de le saisir mieux (si le travail est honnête...). Autrement dit, la traduction par l'image, les dialogues, les choix scénaristiques, le jeu des comédiens en cas de fiction, le style propre du réalisateur, ne peut produire, du fait du support artistique, qu'une œuvre de fiction. Le chemin tortueux qui mène du réel à la fiction passe en effet par une série de tamis, de sas et de bassins de décantation dans lesquels le réel lui-même va perdre à chaque étape un peu de sa substance primordiale. De la réalité vraie8, on passera ainsi à la réalité vécue par les acteurs « réels » (ici, Wiel, fils Legrand, Dausque, François-Xavier Marécaux et Marécaux père), réalité forcément subjectivée puisque forte des nombreux ressentis personnels des uns et des autres. Le problème est que, dans cet art par nature le plus illusionniste qui soit qu'est le cinématographe, l'image magiquement animée par le procédé que l'on sait, acquiert pour le spectateur, du fait de ses qualités propres, le statut de réalité véritable. Autrement dit, même s'il sait bien qu'il voit du faux, le spectateur éprouvera des sensations et des sentiments bien réels, d'autant plus qu'il aura été prévenu que tout était vrai ici. Que du vrai de chez vrai avait été heureusement réinjecté dans une instruction fausse9. Merci la télévision française. Heureusement qu’elle est là pour nous faire penser droit !

Ajoutons quand même qu’il est fort curieux que des traumatisés de la justice acceptent une fois de plus de revenir la-dessus. Généralement, ils ne veulent plus entendre parler de rien, comme par exemple, l’ex-femme de l’huissier Marécaux, Odile Polvèche , convoquée comme témoin au procès de Legrand fils à Rennes (2015) et qui hurlait dans le prétoire qu’on lui foute la paix avec ça une bonne fois pour toutes.

Une morale de l'image. L’image est-elle morale ?

De ce point de vue, le film Le Grand Alibi (Stage Fright, 1950) d'Alfred Hitchcock, spécialiste des affaires criminelles (cf. Le Faux Coupable) est particulièrement parlant. Le film, qui relate l'histoire d'un assassinat, débute par un flash-back commenté en voix off par un personnage qui s'avérera être l'assassin lui-même. Mais les images montrées sont en fait trompeuses, car elles illustrent le propos du tueur et donnent foi aux paroles mensongères du méchant. Comme le spectateur voit cette version des faits, filmée, qui plus est, par le grand Hitch, il y croit (parce qu'il l'a vu de ses propres yeux). Un peu dans le même ordre d'idée, Chris Marker dans son documentaire Lettres de Sibérie, montrera plus tard comment un commentaire off peut faire dire exactement le contraire à la même image. Ce qui peut donc sembler de prime abord un formidable coup de génie de la part d'Hitchcock sur l'impact psychologique des images, sera ensuite amèrement regretté par l'auteur. C'est que Hitchcock, raisonne autrement: attention avec ce qui est montré sur l'écran...Si c'est faux, il y a risque de manipulation du spectateur. On peut mentir tant que l'on veut, mais pas avec les images, outils chéris du cinéaste, dont on doit respecter l'authenticité et éviter le potentiel pouvoir de nuisance. Quand, chez Hitchcock et bien d'autres, parmi les plus grands, l'esthétique rejoint l'éthique, pour reprendre l'heureuse formule de Claude Lanzmann.

Il faudrait dès lors inventer un mot pour désigner ce type d'expression artistique hybride qui est fictionnel sans l'être, traduction fidèle d'une réalité de référence sans l'être non plus tout-à-fait. Une sorte d'objet filmique non identifié, pas vraiment un biopic, pas plus qu'un documentaire ou une autobiographie, ou un journal; un tricotage compliqué et confusionniste de réel et d'invention, de subjectivité et d'objectivité impossible à démêler.

Peut-être bien, pour être juste, de la manipulation, ou de la propagande. En tout cas, un procédé dont Orwell lui-même aurait rêvé pour alimenter son fameux livre en subtils et modernes moyens totalitaires de lavage de cerveau. C’est pas joli-joli, mais ça marche. Et du moment que le public ne s’en rend pas compte, de quoi se plaint-on ?

Et la Belgique, dans tout ça ?

Quant à la Belgique, dont on nous a constamment rebattu les oreilles que l’affaire d’Outreau n’avait rien de rien à voir avec elle, ni Dutroux ni rien de tout ça, que c’était des fantasmes d’illuminés, de révisionnistes-complotistes, « d’agités du missel 10» , voire carrément des fascistes qui veulent enfermer tout le monde, la co-production de la mini-série est bien belge, nous l’avons dit (Luc Martin Gousset et RTL-TVI)... Le tournage eut bien lieu en Belgique , dans des studios situés à Vilvoorde, avec une majorité de comédiens...belges! Un des conseillers, et non des moindres, est bien belge. C’est l’inévitable et infatigable « journaliste » Georges Huercano-Hidalgo, très impliqué en son temps à déminer Dutroux (pas de notables) puis Outreau, tout en écrivant un livre très sympa avec son ami Michel Nihoul11 et réalisant des documentaires sur Outreau (trois), dont un durant l’instruction française12, tous à décharge. Il fut même appelé comme témoin (de moralité?) par la défense de Daniel Legrand, jugé à Rennes en 2015 : Huercano était devenu très très proche du clan Legrand.

Mais question moralité, Huercano a quand même de drôles de fréquentations: Nihoul,qui traficotait dans de bizarres business écopa dans les années 70 de plusieurs peines de prison. Après l’affaire Dutroux, il échappa au pire (complicité de meurtre), mais fit quand même 5 années de prison pour trafic de drogue et association de malfaiteurs. Il aurait aussi organisé des soirées très spéciales où circulaient l’alcool et la blanche, avec des personnalités belges. De très mauvaises langues disent même que, lors de ces soirées, il y avait des mineurs, des enfants peut-être bien. Les gens sont méchants.

Aujourd’hui, Nihoul est mort et emporte avec lui, comme on dit, ses sales secrets et le nom des personnalités qu’il a, de gré ou de force, protégées.

1Il le fut par le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : un blâme, par 6 voix contre 5.

2La Faiblesse des Hommes.

3Qui, devenu Ministre, décernera à son vieux copain la Légion d’Honneur. Pauvre honneur !

4Contre-enquête à Outreau, sexe, mensonges et vérités.

5Médias français subventionnés et portés à bout de bras, ne l’oublions pas.

6« Je me suis rendue compte que l’instruction créait de la fiction. »

7Florence Aubenas disait déjà la chose dans son livre La Méprise.

8Que l'on nomme en littérature et au cinéma la « référence ».

9Ce qui ne signifie rien : l’instruction est ce qu’elle est. Les 64 magistrats qui l’ont rencontrée, sont donc des imbéciles . Autre vraisemblable possibilité, au point où on en est : ils avaient tous fumé la moquette.

10Dixit Aubenas.

11Moi, Michel Nihoul, écrit avec Georges Huercano-Hidalgo.

12Déontologiquement, dans la mesure où l’instruction est en cours, on ne peut évidemment pas… Peu importe.

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