PROCÈS DE MAZAN, SUITE.
Les avocats des prétendus multiples «agresseurs» de Gisèle Pélicot rêvent-ils que la plaignante, à l’instar des enfants victimes dans la célèbre affaire de viols sur mineurs d’Outreau, soit enfin, et en bonne logique, installée dans le box des accusés ? Tandis que le mari et les autres hommes, toujours présumés innocents, seraient assis avec leurs conseils dans la salle d’audience du tribunal d’Avignon? Bonne question. Car cela se fit à l’époque pour l’affaire d’Outreau, modèle depuis d’une bonne et saine conduite de la justice des Hommes.
Le «coupable» en effet, n’est-ce pas elle, en quelque sorte? Un peu responsable tout de même de ce qui lui arrive. Responsable d’avoir ainsi mobilisé, et consciemment, la Justice et l’appareil médiatique dans son ensemble à son profit. Pour régler des comptes personnels et conjugaux qui n’intéressent personne. Aborder ouvertement en toute impudeur des questions intimes avec son mari? Quel étalage public! Des médias étrangers sont même venus faire le voyage! Le huis-clos, qu’elle a obstinément refusé était quand même mieux adapté à la situation.
Gisèle qui affirme benoîtement qu’elle ignorait (elle use et abuse visiblement de la sympathie des autres femmes, et de certains hommes influençables, convertis malgré eux à un «féminisme» exacerbé et sans limites aucune…), qu’elle ignorait tout de la conduite de son mari. Après autant d’années de mariage? De même qu’elle ignorait la perversité de ce dernier? Qu’elle ignorait donc aussi les visites des autres hommes dans son lit?!… La belle affaire! Une victime qui ne s’étonnait donc jamais d’être totalement à la masse, de se sentir molle et somnolente toute la journée… D’avoir le matin, et depuis des années, quelques petits problèmes gynécologiques incompréhensibles.
Et puisque l’on parle de «viol», accusation grave, il faut bien s’entendre. Car il y a «viol» et «viol». Si les invités de Dominique Pélicot n’avaient pas l’intention de commettre un viol, mais de participer à un simple jeu érotique sans conséquences, il n’y a donc pas, légalement, de viol. Et ce serait particulièrement malhonnête de l’affirmer. Les choses ne sont quand même pas si compliquées.
Car on nous a bien dit et répété à l’envi que ces hommes, dont une cinquantaine a été reconnue sur les vidéos, sont ordinaires comme vous et moi. Ordinaires comme les autres. Ordinaires comme tous les hommes. Qu’ils ne se livraient qu’à d’innocents jeux sexuels adultes. Et puisque Gisèle dormait en pyjama, ce qui n’est ni seyant ni pratique, ces fantaisies nocturnes, impossibles à réaliser dans un état conscient, obligeaient le mari, par délicatesse, à endormir son épouse. Puis à la travestir selon les desiderata des invités. Elle fut donc satisfaite sexuellement durant des années, pour le bonheur en outre du plus grand nombre, grâce à un mari généreux et altruiste. Et puisque sa conscience ne se souvenait de rien, au moins son corps en portait-il une ineffable mais bien réelle satisfaction… N’inversons donc pas les choses!
Un accusé se dira d’ailleurs lui-même victime! «Je suis une victime, déclare-t-il. Dès que j’ai vu Dominique Pélicot (le mari), j’ai voulu partir. Quand une brebis se trouve face à un loup, on ne lui demande pas pas pourquoi elle ne s’enfuit pas.» Ben oui, pourquoi? Ces «violeurs»,( le terme n’est-il pas abusif?) sont en effet d’abord des victimes. Ou comme Vincent, menuisier de son état, qui ne s’est pas posé «trop de questions», jusqu’à ce qu’il découvre l’affaire dans la Presse. Il a déclaré à la barre s’être rendu compte que la victime «dormait réellement», mais a maintenu qu’«à aucun moment, il avait pensé qu’elle était non consentante.» Ben oui, pour être non consentante, il aurait bien fallu qu’elle fût réveillée... Et qu’elle manifestât un quelconque refus de quoi que ce soit. Elle ne le fit pas. Imparable.
D’ailleurs, le site Coco.gg où ils se rendaient, était bien autorisé. Comme si l’on punissait dorénavant ceux qui achètent et utilisent des poupées gonflables, pourtant en vente libre. En vente libre, ce qui est la moindre des choses dans un pays qui se veut démocratique. A quand la prison pour les détenteurs de sextoys? Qui aurait l’idée liberticide de fermer tous les sites, y compris pédosexuels? Ces sites qui permettent pourtant de canaliser les éventuelles «déviances» (le mot est un peu fort), sans aucun dommage visible… Et pour l’équilibre toujours fragile d’uns société aussi complexe que la nôtre.
Qu’est-ce que Gisèle Pélicot a donc bien pu leur faire pour ainsi réveiller de bas instincts endormis chez des hommes de toute évidence normaux? De quels pouvoirs secrets disposait-elle pour réveiller la bête qui sommeille naturellement chez tout homme?
Eux, braves individus à la vie plutôt régulière. Bons pères, bons maris. Bons fils sans doute aussi.
Que leur a-t-elle donc fait? Car il ne faut pas non plus inverser les responsabilités. Certes, le mari a eu un comportement un peu indélicat. Mais les services qu’il proposait étaient gracieux, ne l’oublions pas. Aucun enrichissement. Une sorte plutôt de convivialité un peu festive, un peu organisée, un peu construite; sans plus. Les vidéos qu’il enregistrait, il les gardait pour lui, comme souvenirs. Durant ce que tout le monde s’évertue à nommer des «viols», sa femme dormait tranquillement. Et ne se souvenait de rien au réveil. De quoi se plaint-elle? De toute évidence, mal conseillée sans doute, ou aveuglée par une idéologie malsaine, veut-elle faire de son cas une grande «cause féministe»…
Voilà donc revenue l’ère du soupçon. Et toujours bien entendu soupçon dirigé vers les hommes. Un nouvel ordre moral, en quelque sorte, qui se répand grâce à la complaisance des médias et qui couvre, sans qu’on le réalise d’abord, toutes les activités, même les plus innocentes et les plus privées. Avec à la barre, des harpies surexcitées qui détestent les hommes, et chauffées à blanc par la presse féminine extrémiste (Elle, Marie-Claire, etc.).
Si Dominique Pélicot, le mari, ne s’était pas fait prendre par la police un jour à regarder étourdiment sous les jupes des femmes (qui ne l’a jamais fait?), rien ne se serait passé et les choses auraient continué ainsi bon an mal an, sans que personne ne s’en offusquât.
L’affaire est jugée par une cour départementale. Ouf! Pourquoi pas aux Assises, pendant qu’on y est? Pour une banale histoire comme ça, déranger des jurés? Devoir ensuite les indemniser? L’ancien Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a eu bien raison: il permit en effet (loi du 22/12/2021) que la grande majorité des crimes de viols soit soustraite aux Cours d’Assises pour être confiée à des cours départementales. Faire des économies de jurés, la France en a bien besoin en ce moment, non?
Les Assises, ce sera donc pour les crimes «les plus graves». Les «plus graves»! Pas les broutilles où seuls les esprits tordus voient le mal.
Les gens sont bien méchants: il fut raconté autrefois que ce brave Dupond-Moretti, avocat talentueux qui fit bien des jaloux, interrogea à Outreau une petite fille si longtemps et avec tant d’insistance, qu’elle se fit pipi dessus. Ne soyons pas naïfs! Attitude, et malgré le jeune âge, déjà typiquement féminine: jouer sur les sentiments pour attendrir les jurés.
Une future Gisèle Pélicot, en quelque sorte...
Bon, le viol est un crime, certes. Mais il y a pourtant des degrés, il faut bien en convenir.
On va maintenant nous raconter que Gisèle Pélicot est «traumatisée»! Alors qu’elle étale complaisamment son traumatisme au grand jour… Et les hommes alors, obligés de dissimuler honteusement leur visage, derrière un masque chirurgical par exemple?
Alors, qu’ après tout, au fond de tout ça, Gisèle dormait tranquillement à poings fermés.
Pas de quoi fouetter une chatte…
PS: L’affaire n’est pas pour autant terminée. Dans les milieux bien informés, il est question que la défense fasse appel à Gérard Depardieu qui serait entendu à la fois comme spécialiste de ces choses et comme témoin de moralité. L’acteur aurait d’ailleurs déjà déclaré:«Ces bonnes femmes vont pas continuer à nous faire chier longtemps! C’est toutes des salopes, des paillassons, des emmerdeuses!… Bon, on n’y peut rien: c’est dans la Nature humaine.»