Aucune idée à ce stade de ce que je voterai au premier tour de la présidentielle.
Certitude évidemment de ce que je ne voterai pas.
Donc Mélenchon se veut candidat. Il demande un mini plébiscite sur sa personne-qui-se-dévoue-parce-que-se-présenter-c'est-sacrificiel.. OK.
Ce pourrait être autour de son programme, non ?
Il est opposé à la monarchie présidentielle. Ah bon ?! Pas la candidature monarchique ? Très à cheval sur les libertés individuelles, mais aussi sur la discipline autour de sa personne dans son parti-qui-n'en-est-pas-un, non ? Passons, puisque la République c'est lui.
Il va parler de rassembler, ses porte-bottes parlent d'élargissement... Bon. Clémentine et François chouinent... à force de rester dans la roue sans être vraiment dans le char ni carrément ailleurs, ils suivent. Pouvaient-il faire autrement ? Ils sont député/e c'est déjà ça. Qu'en font-ils..? un peu de bruit, OK.
Rêvons mais pas tant que cela!
On aurait pu imaginer une déclaration de candidature où aurait figuré un "pack" : JLM entouré de son groupe parlementaire par exemple. Un appel aux 150 000 soutiens pour ce pack avec Obono, Autin, Ruffin en bonnes places. Quelque chose d'ostensiblement collectif et diversifié, pas le césarisme au petit pied de l'aboyeur de la République., chaudement soutenu par ses lourds chevaux-légers habituels. De l'élargissement déjà par l'intérieur. Hein ? Non. ! OK.
Césarito Merluche ne veut que lui sur la photo.
L'élargissement aurait pu commencer aussi sur cinq ou six mesures phares à réaliser dans les cent premiers jours, qui auraient dessiné une silhouette lisible d'une gauche de gauche, décidée à des ruptures . Un truc solennel autour de ce collectif avec là appel à organiser le soutien à la base.
En rupture avec les "mon ennemi c'est la finance" dont on sait le ravage qu'il a fait en matière de scepticisme radical envers les parleux qui ne seront pas les faiseux mais bel et bien des menteux.
Un engagement solennel ferme fixé dans le temps : 100 jours, "nous le disons nous le ferons".
Qui aurait pu rassembler. mais aussi faire la base d'un appel non à un plébiscite, mais à la constitution de collectifs de campagne, de soutien et suivi avant, après l'élection, et de surveillance des engagements.
Oui mais il y a un programme, un point c'est tout, achetez-le, voyez sur le net, et rompez !
Moi, et je ne suis pas le seul, je crains que le long, pesant et fumeux catalogue du "changer la vie" pardon, je me trompe d'époque (l'âge dirait B.), "L'avenir en commun" permettrait le cas échéant à l'hyper mitterrandien JLM toutes les circonvolutions politiciennes futures. Je crains aussi un peu chez lui des pulsions du type " la défense de l'intérêt supérieur de la Nation exige" etc, genre "il faut savoir terminer une grève" de sinistre mémoire pour les anciens et les historiens (B. renseigne-toi, bon sang !).
On comprendra que j'aurais un peu de mal à voter JLM au premier tour si jamais. S'il faut il faut, il compte d'ailleurs là dessus, mais faudra-t-il ? (B. dirait qu'il ne faut pas, par principe. Je ne suis pas très bon sur les principes, j'avoue).
Idée folle :
L'électorat de gauche représente un quart de l'électorat, ce serait un bon point de départ pour une candidature unique, sur quelques mesures phares à court terme et un programme à débattre par la suite, soutenue (comme la corde soutient le pendu) par des collectifs de campagne qui auraient vocation à se transformer en collectifs de contrôle.
Hein ??????
Bon, j'ai dû fumer quelque chose, ce matin ou manger un gâteau parfumé.
Ah, non, héhé, B machin le commissaire politique des sectes, dirait que c'est l'âge.
P'têt' bien après tout.