Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Quand j'entends l'ami Poutou écarter d'un revers de main un peu arrogant sur les bords, les appels à l'unité à gauche et déclarer qu'il n'a rien à discuter, je dois dire que je suis atterré.
Certes les révolutionnaires ont bien des choses à dire sur la gauche, entre autres sur Taubira qui n'est ni la pire ni la meilleure.
Mais je croyais que nous avions aussi des choses à dire à la gauche, à ses partis, aux milliers, centaines de milliers voire millions qui en désespèrent faute d'en espérer...
Donc primo oui s'il y a discussion sur l'unité nous en sommes !
Ensuite qui dit unité dit programme, nous sommes prêts à en débattre.
Sans illusion par que leur logique n'est pas la nôtre.
Par contre selon ce qu'il en sortirait nous pourrions aller jusqu'au soutien critique
Oui, face aux droites/et extrême droite qui se déchaînent à tout va.
Enfin sur l'unité oui nous sommes pour que ces partis, ces forces qui ont en commun d'avoir à un moment ou à un autre gouverné ensemble (y compris Mélenchon)
soit de bonne volonté soit contraintes et forcées par exemple par l'appel à la primaire à gauche,
s'unissent.
Nous sommes pour parce que à moins d'être un idiot de gauchiste aux idées courtes nous savons d'expérience qu'une défaite de la gauche aussi radicale qu'elle se profile,
1) ouvrirait un boulevard à une déferlante de contre réformes des droites
2) plongerait le monde du travail, comme on dit, dans le dégoût de la politique, la désespérance sociale, et une nouvelle phase de lutte désespérément défensive.
L'inverse, unité de la gauche avec un score au moins décent, n'ouvrirait sans doute pas une ère nouvelle ni le paradis mais au moins limiterait les dégâts.
Et cet enjeu, nous devons le mettre sous le nez des aventuristes sectaires et carriéristes qui dirigent la gauche aujourd'hui.
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