Les éminences socialistes ont perdu toute raison et pour des gens qui sont supposés avoir un minimum d'ancrage dans la population et de bon sens égalitaire c'est à n'y rien (ou trop) comprendre.
En ce moment ils décident de sévères lois sensées traquer les fortunes et capitaux qui spolient l'Etat de revenus en les plaçant ailleurs et de préférences dans la fameux paradis. Très bien mais...
Ils préparent des retraites "réformées" dont ils annoncent déjà que tout le monde y devra faire des "sacrifices" (antienne répétée depuis trente années au bon peuple) et déjà décrochent les retraités actuels (des nantis sans doute) de la réévaluation régulière de leurs pensions en décrétant tout simplement qu'ils devront perdre du pouvoir d'achat.
Ils affolent tout le monde à propos des vingt milliards de déficit du dit régime de retraite mais refilent ostenseiblement la même somme aux entreprises sous prétexte de bouster l'emploi ce dont toutes les politiques des trente années passées ont bien montré que ce n'était pas ça que ça boustait mais les magouilles à l'emploi aidé et les profits des entrepreneurs et actionnaires.
Ils sont eux mêmes à l'origine d'un des grands scandales avec l'invraisemblable affaire Cahuzac où le ministre chargé du budget et de l'évasion fiscale est lui même un évadé fiscal qui après les mensonges éhontés que l'on sait, a fini par avouer cela comme "une part d'ombre". Encore faut-il avoir quelque chose à mettre à l'ombre pour bénéficier de cette part pense le bon peuple harrassé de "sacrifices" et de lendemains qui déchantent. D'ailleurs combien ont-ils eux-mêmes "à l'ombre" et qui parmi eux ?
Evidemment le FN en bénéficie directement par tous les thèmes possibles : corruption, triche, copinage, caste, étranger j'en passe et sans doute de pire.
Et lorsqu'on parle de la transparence de leur patrimoine ces messieurs (et dames) s'enflamment, se récrient, pour un peu hurleraient à la chasse aux sorcières et à l'intrusion totalitaire dans leur vie privée. En l'occurrence il s'agirait de leur vie publique : savoir leur patrimoine au moment de l'élection et vérifier celui-ci avant une nouvelle. A moins qu'ils ne conçoivent ce difficile métier" (Morano) comme un moyen aussi de s'enrichir.
Bref ils veulent garder leur pognon caché et le peu qu'ils en dévoileront en préfecture ne pourra même pas être publié. C'est d'un cynisme asphyxiant. Oui, qui prend à la gorge. Si on était de leur gauche on en pleurerait de rage et de désespoir.
C'est donc qu'ils ont du pognon, qu'ils s'en font en étant députés, ministres intègres et autres sinécures dont ils proclament que c'est un sacerdoce. Sans doute est-ce parce qu'ils en ont les moyens que les ministres et députés payant l'impôt sur la fortune, le font en lieu et place par exemple des travailleuses trop éreintées sans doute par le temps partiel et la course aux fins de mois, en lieu et place des ouvriers qu'ils regardent se faire ficher à la porte tout en leur intimant de le faire civiquement c'est à dire en la fermant, en allant s'inscrire poliment à pôle emploi y quémander des formations bidons, stages de recherche d'emploi et autres saletés inventées le plus souvent par la gauche, en lieu et place d'une jeunesse vouée au désœuvrement amer, au chichon et pour certains, entreprenants, à tous les trafics qui se révèlent, de diverses façons, meurtriers.
Ils sont fous.
Savent-ils que c'est comme ça qu'on se retrouve comme le PT au Brésil, conspué jusque dans un stade de foot ? Savent-ils qu'à force de tant d'impudence, d'aveuglement et d'autodéfense quasi hallucinée de leurs minuscules privilègent (qui cachent la défense d'autres plus imposants) ils pourrraient bien terminer fort mal, vraiment mal. Les révolutions sont le plus souvent bonnes filles et ne mettent leurs ennemis au croc de boucher que lorsque ceux-ci s'emploient à en mener une contre, de révolution. Mais la prochaine après tant de misère, de souffrances, d'indignation rentrée et d'impudence subie pourrait ne pas être aussi tendre. Ils en seront directement responsables et, j'espère, les seules victimes.
Ce ne serait bon ni pour elle ni pour l'avenir qu'elle s'efforcera d'accoucher, mais ce sera comme ça.