La BCE vassale de Berlin ?
Les déclarations de Christine Lagarde, Présidente de la Banque Centrale européenne selon lesquelles le non remboursement des dettes publiques serait " inenvisageable " doit combler d'aise les Allemands, puisque c'est la lettre même de l'article 123 du Traité du Fonctionnement de l'UE ( TFUE ).
Mais c'est le genre de déclaration qui sent le service commandé, elle n'est guère crédible au regard de la réalité du montant des dettes, aucune reprise de la croissance économique n'est à la hauteur d'un remboursement même échelonné.
La solution est simple : la BCE doit conserver ad-vitam aeternam dans ses comptes la dette des Etats et ne pas en demander le remboursement !
Cela est contraire à la lettre du TFUE imposé par l'Allemagne à la conclusion du Traité de Maastricht ( 1992 ) , mais peut on continuer à gérer l'économie avec des carcans juridiques devenus obsolètes ?
IL est temps que les Etats reprennent la main sur la politique monétaire de la BCE; ce n'est d'ailleurs plus une question monétaire c'est une question éminemment politique , n'en déplaise à nos chers amis dogmatiques d'outre Rhin ...
Christine Lagarde devrait méditer les décisions de Mario Draghi qui a su contourner les diktats allemands, en pratiquant une politique monétaire bien loin de la lettre obsolète des traités .
Le débat ne fait que commencer et il va être plus que vif , c'est certain !
A suivre !